Aux yeux de Chris Wideman, signer avec le Canadien est comme signer avec les Yankees

Le chandail du Canadien est historique et/ou légendaire et/ou reconnu. Il est parmi ceux qui ne changent pas vraiment et qui ont leur place parmi les autres chandails iconiques du sport.

C’est ainsi que Chris Wideman voit les choses, du moins. Après tout, à ses yeux, signer avec le Canadien, ça équivaut à signer avec l’équipe la plus historique de la ligue.

Il le savait déjà, mais il s’en est rendu compte hier. De jouer le math intra-équipe et d’avoir des frissons dans de telles circonstances, c’est assez spécial.

Il se sent privilégié de vivre une telle expérience.

Après tout, il revient de loin. Que ce soir le Uber Gate d’Ottawa ou ses dernières années dans la LNH, il n’avait plus une bonne réputation.

Il est allé tout recommencer en Russie et il a adoré l’expérience. Wideman a retrouvé le plaisir de jouer et il s’est senti prêt à signer dans la LNH.

Là-bas, il raconte qu’il mettait tout en œuvre pour revenir dans la LNH. Il se levait le matin pour tenter de convaincre un club de la LNH de lui faire confiance.

C’est exactement ce qui est arrivé quand il a été le meilleur défenseur offensif du circuit et que le CH lui a fait signe.

Et que ce soit avec le CH, ça rend les choses encore plus magiques.

Pourquoi? Parce que, comme il l’explique à ses amis américains qui ne connaissent pas le hockey, c’est comme s’il avait la chance d’enfiler le pyjama pinstripes des Yankees de New York.

Pour moi de signer un contrat avec le Canadien, c’est comme si je jouais au baseball et que je m’entendais avec les Yankees de New York. – Wideman

Son contrat est garanti, mais pas sa place. Il ne doit pas oublier qu’à 750 000$, il peut facilement être envoyé à Laval.

Ceci étant dit, à l’écouter parler, on se rend compte qu’il n’a pas l’intention de gaspiller sa deuxième (et dernière?) chance.

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