Reconnaissant pour l’opportunité, excité à l’idée d’affronter un nouveau défi, heureux d’effectuer un retour aux sources : Rem Pitlick a tout ce qu’il faut, au premier coup d’oeil, pour s’y plaire à Montréal.
Lors d’une courte rencontre avec des journalistes, la nouvelle acquisition du Canadien a vanté la culture du hockey qui règne dans son nouveau berceau. Ça aura de quoi plaire aux partisans.
Après l'État du hockey, le berceau du hockey.#GoHabsGo pic.twitter.com/VwO3iVFtfE
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) January 15, 2022
« Je ne croyais pas qu’il était vraiment possible de se retrouver à un meilleur endroit que dans l’État du hockey. »
Par État du hockey, celui qui a commencé sa saison avec le Wild parle du Minnesota. C’est le surnom de cet État américain, qui est situé en bordure du Manitoba et de l’Ontario.
Évidemment, les joueurs qui viennent porter l’uniforme Bleu Blanc Rouge ont conscience de l’importance que prend ce sport sur le territoire, et Pitlick semble ne pas avoir eu besoin de longtemps avant de le constater.
Sauf que de le constater après quelques jours… c’est un peu rapide, non? Pitlick a peut-être simplement parlé en bien de son nouveau club puisqu’il c’est ce qu’il faut faire, pour être « politiquement correct ».
À 24 ans, le centre qui a été repêché au troisième tour par Nashville en 2016 affirme « manger, dormir et respirer » du hockey. Autrement dit, c’est toute sa vie. Avec une telle mentalité, l’éthique de travail doit nécessairement suivre, et l’appui de la foule aussi.
« C’est incroyable de me retrouver à Montréal. Je suis né à Ottawa et j’ai la double-citoyenneté. Je suis reconnaissant de rentrer chez moi, d’une certaine façon. »
Comble du hasard : Rem fait maintenant partie de la même organisation que son petit frère Rhett Pitlick, choix de cinquième ronde du CH en 2019.
Rhett, un ailier gauche de 20 ans, joue en ce moment à l’Université du Minnesota. Et c’est lui qui a été le premier à apprendre la prochaine destination de son frère.
« Je ne savais pas où je me retrouverais, puis quand j’ai su que c’était Montréal… Wow! Je l’ai appelé, raconte le principal intéressé. Nous étions excités. C’était spécial de partager ce moment avec lui. »
Rem Pitlick a aussi avoué s’être entraîné à Montréal il y a quelques années, d’où son sentiment de retour au bercail. Contre les Blackhawks, à son premier match pour sa nouvelle formation, il a passé 19 minutes sur la glace et terminé la soirée avec un différentiel de -1.
Titulaire de six buts et cinq passes en 21 parties cette année, il devrait logiquement commencer à contribuer sous peu.