Carey Price, la clé du succès advenant une participation en séries éliminatoires?

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En date du 15 décembre 2018, le Canadien se retrouve en position de participer aux séries éliminatoires. En fait, si le tournoi printanier commençait aujourd’hui, les hommes de Claude Julien auraient rendez-vous avec le Lightning de Tampa Bay, qui trône au premier rang de l’Association de l’Est.

Dû à une domination prononcée de la Division Atlantique, qui mise sur 5 des 6 meilleures équipes de la Conférence, il est très possible que cinq formations accèdent bel et bien aux séries, pour une première fois depuis l’instauration des nouvelles divisions.

Ce qui, en théorie, avantagera le Canadien dans sa course aux séries. Montréal se retrouve 5 points devant toute compétition, présentement. Il est présentement logique de penser qu’ils se tailleront une place parmi les huit meilleures équipes : les Islanders, les Rangers, les Sénateurs et les Red Wings ne sont pas des menaces trop sérieuses.

Par contre, il y a une différence entre faire les séries et être une équipe de séries. Les lacunes défensives du Canadien sont source de questionnement, et Sean Gordon (The Athletic) a été interrogé à ce sujet sur les ondes de TSN 690. On lui a demandé si l’équipe était assez forte pour traverser une ronde de compétition.

«J’imagine qu’ils pourraient grâce à leur gardien et au style de jeu qu’ils ont implanté. Je ne suis pas encore convaincu qu’ils feront les séries, mais s’ils s’y rendent, alors oui.»

Gordon continue en mentionnant que souvent, le nombre de buts marqués par les joueurs talentueux est considérablement réduit alors que l’espace est moindre, en séries. Mais les joueurs talentueux du Canadien ont du coeur au ventre et n’ont pas peur de se salir les mains, comme il le dit.

Le pourcentage d’arrêts

L’un des moments les plus importants du segment de Gordon vient lorsqu’il mentionne le taux d’efficacité de l’équipe. C’est ce qui différencie le Canadien des autres équipes.

Selon lui, un poids important reposera sur les épaules de Carey Price, qui malgré ses belles performances ne réussit pas à cumuler de belles statistiques.

Faut-il être inquiet de ses statistiques en saison régulière? Absolument pas. On a vu Braden Holtby perdre son travail de partant, l’an dernier, avant de remporter la Coupe Stanley. 

C’est là qu’on s’est demandé qui était le dernier gagnant du trophée Vezina à gagner la Coupe Stanley, une excellente question qui veut dire beaucoup considérant que les séries éliminatoires sont une toute nouvelle saison.

La réponse? Tim Thomas, en 2011, et Martin Brodeur, en 2003, sont les deux seuls à avoir accompli l’exploit dans les 19 dernières années. Durant les 6 dernières saisons, aucun gardien en nomination pour le trophée n’a atteint la finale.

Carey Price pourrait donc être la clé, advenant une participation aux séries éliminatoires. Rendu là, tout sera possible.