Tout le monde a son idée sur ce qu’il ferait s’il était assis dans la chaise de Marc Bergevin. Bienvenue à Montréal, là où le Canadien est un véritable religion et où tout le monde s’improvise curé de temps en temps!
On ne partagera toutefois pas l’opinion de tous et chacun. Ça prendrait 1 432 543 articles pour le faire.
Cependant, quand c’est Jean Perron qui prend parole, ça vaut la peine de tendre l’oreille. Parce ce que Jean Perron est un ancien entraîneur du Canadien et qu’il a déjà remporté une Coupe Stanley (1986)… mais aussi parce qu’il ne se gêne pas pour partager des idées un peu extrêmes, utilisant toutes sortes d’expressions francophones souvent hilarantes pour les divulguer.
En entrevue à CHOI 98,1 Radio X Québec hier, Perron a avoué qu’il ferait le grand ménage (du printemps) s’il était Geoff Molson ou qu’on l’engageait pour être président du CH. Dehors Bergevin, dehors Timmins, bye-bye Price et bye-bye Weber!
Il repartirait donc sur de nouvelles bases… et il n’a pas peur de le dire haut et fort.
Jean Perron a d’abord et avant tout parlé de la nécessité de ne pas tomber dans une léthargie durant une saison, de ne pas en perdre plus que deux ou trois de suite. Ai-je besoin de vous rappeler que le CH a subi deux séquences de huit défaites de suite, lui?
Il a ensuite confié que l’effervescence sera à son plus haut niveau dans la semaine qui précédera le 24 février. Les « vrais » savent qu’ils vont rester, mais les autres? L’incertitude ne met jamais les gars dans une situation agréable.
Perron a rappelé qu’être rapide et travailler fort, ce n’était pas suffisant dans la LNH, surtout après le temps des fêtes. Ça prend du talent et du gabarit!
« Oublions ça (les séries). Il faut que quelque chose se passe! » – Jean Perron
On aura compris que Timmins est l’un des grands responsables des difficultés chez le CH présentement selon Jean Perron.
Même s’il dit bien aimer Carey Price, Perron n’hésiterait pas à échanger ce dernier, surtout qu’il possède encore une bonne valeur selon lui.
« Ce n’est pas Patrick Roy […] Ce gars-là ne gagnera jamais de Coupes Stanley […] Il s’est pensé plus gros que la game et ça a été très néfaste pour l’organisation. Je suis convaincu qu’il ne finira pas sa carrière à Montréal. » – Jean Perron
« Il doit se revirer dans
sa tombeson lit la nuit » – Perron au sujet de Geoff Molson, toujours vivant
Le seul gars qui ne sauterait pas selon (le plan de) Perron, ce serait Claude Julien. Un coach qui refuse de lancer la pierre à un autre coach, c’est cute…
Ah oui, Perron adore Ilya Kovalchuk et tous les joueurs russes. Ils aiment tous jouer à Montréal selon lui. Il n’a quand même pas tort.
À noter que l’an dernier, Perron avait mentionné que Marc Bergevin n’avait aucune idée de la culture du Canadien de Montréal. Ce n’était donc pas la première fois qu’il critiquait aussi sévèrement le DG du Canadien.