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Après-match : Tout le monde perd | Duncan Keith était-il commotionné ? | RIP M. Lapierre

Les Canadiens et les Wings avaient tout intérêt à joindre leurs forces dans un objectif commun ce soir. Mais les joueurs en ont décidé autrement ce soir alors que les deux équipes n’ont pas amélioré leur sort au classement suite à cette victoire de 4-3 du Tricolore en temps réglementaire.

Si le cynisme de certains a été malmené lors de ce match, les fans ont eu droit à un match plein de rebondissements et de coups à la limite de la légalité.

30 minutes avant la mise au jeu initiale d’un match entre deux Original 6, l’ambiance n’était pas celle des séries dans les Rouges.

Les fans étaient probablement au courant que leur équipe allait les rater, eux.

De leur côté, les Wings pouvaient miser sur le dernier coach gagnant des Habs (et dernier coach perdant des Wings) pour les épauler dans leur bataille pour une 25e participation consécutive aux séries. #notankinginhockeytown.

Malgré tout, les enjeux étaient élevés pour le match.

Et pour un match spécial, un chanteur spécial. Ça fait plaisir aux vétérans.

1re période
Afin de donner le ton et d’offrir un bon spectacle aux fans, Therrien amorce le match avec le trio Eller-Plekanec-Mitchell (trois centres).

Le match commence lentement. Les deux équipes ont de la difficulté à trouver un bon rythme. Même si les Wings ont le dessus en terme de possession de rondelle, les tirs aux buts sont de 1-1 après 7 minutes de jeu.

Après avoir bourdonné durant de longues secondes en territoire ennemi, Andrighetto est à l’origine du premier filet du match, le 26e du capitaine, bien positionné devant le filet. À noter, un 5e point en autant de matchs pour Joel Hanley.

Desharnais forme un bon trio avec Ghetto et Danault en ce début de match. #audition

Puis trois minutes plus tard, Byron qui ne veut pas laisser sa place sur le premier trio, accentue l’avance du Tricolore en prenant un retour d’Emelin. #lenezdansletrafic

Ce but chasse Mrazek du match après seulement 12 minutes de travail. Wow, la fausse salle comble en a pour son argent ce soir. #billetspaschers

Il ne joue pas du gros hockey celui-là alors que son équipe a vraiment besoin de lui.

Condon, de son côté, est clutch en infériorité numérique.

Howard est prêt à prendre la relève.

Une première période en deux temps alors qu’après un début de match assez plate merci, le premier but des Glorieux Canadiens a donné un peu de momentum. Les Red Wings ont ensuite été indisciplinés et ont offert trois supériorités à leurs adversaires dont ceux-ci n’ont pas su profiter.

À noter que Therrien a utilisé une formation à quatre attaquants en supériorité numérique à certains moments.

Mais qu’on se le dise.

C’est l’égalité de 8-8 dans les tirs au but après 20 minutes.

2e période
Les Red Wings offrent une performance déplorable alors qu’ils doivent absolument gagner ce soir pour éviter de se faire distancer par les Flyers et les Bruins. D’un autre côté, les Canadiens sont surprenants ce soir. Malgré les nombreuses blessures, les joueurs en place sont structurés et maintiennent un bon échec-avant.

Ceci dit, rien de bien transcendant lors de la première moitié de ce deuxième vingt.

Ça, c’était avant qu’Emelin y aille d’une violente mise en échec sur le jeune Dylan Larkin. Ce dernier s’est fait frapper alors qu’il allait toucher à la rondelle et qu’il ne voyait absolument pas venir le gros Russe. De plus, il était à quelques pieds de la bande. Un jeu dangereux. Il a d’ailleurs dû en répondre face au robuste Abdelkader.

Les arbitres ont décerné deux pénalités majeures à Emelin sur la séquence, une pour s’être battu et l’autre pour obstruction. Ça aurait pu être pour avoir donné de la bande. Larkin a quitté pour le vestiaire après le coup, mais est rapidement revenu au banc. À mon avis, le coup était légal. A vous de trancher.

Les Wings ont obtenu une supériorité numérique de trois minutes suite à cette séquence. Nyquist et Mantha (un autre Québécois qui va avoir le numéro des Habs? #Pageau) en ont profité pour anéantir l’avance des Habs.

C’est maintenant aux Canadiens de continuer dans l’indiscipline.

Et les Wings, eux, savent en profiter. 3-2. Un troisième but en S.N. dans cette période.

Le deuxième engagement n’est définitivement pas la force du CH.

Les tirs au but en 2e : 11-9 en faveur des visiteurs.

3e période
Dès les premières minutes, le Centre Bell a bien cru que ses favoris avaient créé l’égalité, mais Mike Brown empêche Howard de faire son travail et du même coup Emelin de se racheter. Mention spéciale au travail de McCarron sur la séquence, même si au final ça ne donne rien.

Puis en milieu de période, c’est au tour du CH de profiter d’un avantage numérique pour créer l’égalité alors qu’Andrighetto continue son bon travail et récolte les fruits de son bon positionnement.

Quelques minutes plus tard, c’est un jeu de Markov, qui remet intelligemment dans le coin de la patinoire, qui permet à Pacioretty de redonner l’avance aux siens après une belle combinaison de passes entre Byron et Galchenyuk. La course au sommet des buteurs du CH est maintenant égale.

Pacioretty est vraiment en feu ce soir. Il a d’abord démontré ses talents de passeur en refilant le disque à Byron seul dans l’enclave, mais Howard a réalisé un superbe arrêt sur la séquence. Puis quelques secondes plus tard, il se présente à 2 contre 1 en compagnie d’Andrighetto. Il garde la rondelle et Howard le prive d’un tour du chapeau de justesse.

Bien que Jeff Blashill ait décidé de retirer son gardien avec 2 :16 à jouer, les Wings ont eu leurs chances, mais n’ont pu marquer et s’assurer d’au moins un point crucial dans leur bataille pour les séries.

Du même coup, le CH s’est éloigné de son profit, mais a rendu les fans présents sur place très heureux. Pacioretty leur a d’ailleurs promis de batailler jusqu’à la fin pour les remercier de leur support. #troppeutroptard

Trois étoiles

1re : Max Pacioretty

2e : Sven Andrighetto

3e : Pavel Datsyuk

Les fleurs et les pots
– Desharnais et Andrighetto – deux gars qui ont des choses à prouver – ont joué du hockey solide et provoqué des choses ensembles. Desharnais a forcé les Wings à écoper de deux pénalités en première.

– Mike Brown est un genre de joueur que l’on aime parfois avoir de son bord. Mais maudit qu’ils peuvent mettre leur équipe dans le trouble pour rien ces gars-là !

– Pavel Datsyuk a obtenu sa 602e aide en carrière sur le but de Green. À égalité avec Kirk Muller au 79e rang de l’histoire.

Tandis que Lars Eller n’a aucune vision du jeu, lui. #jenevousapprendsrien

– Les arbitres ont connu une dure soirée au bureau. Résultat : des coups de poing en pleine face et des coups de bâton impunis. Quand on vous dit que la violence peut être réduite par du bon arbitrage.

Blashill en avait d’ailleurs très long à dire aux arbitres après le match.

En rafale
– Il a aussi été ministre d’état à la jeunesse, la santé et le sport amateur. RIP M. Lapierre. [TVA]

– Duncan Keith a eu une solide crampe au cerveau. Combien ça coûte ça quand on est un joueur vedette ?

– Les commotions dans la LNH : le PM s’en mêle

– Geoff savait ce qui s’en venait, lui

– De Santis vs Soumaré : c’est maintenant une affaire entre avocats

https://twitter.com/BakySoumare/status/714990692565692416

– Mantha peut miser sur de vrais leaders pour s’inspirer

– Il n’y a pas qu’au Centre Bell que c’est vide certains soirs

– Les Wings attirent davantage que les Rangers ?

– Les Flyers voudront donner du repos à Mason dans cette course effrénée pour une place en séries.

– Mauvaise nouvelle pour les Hawks à l’aube des séries. Sauf que Emery est déjà pris.

– Piatti a-t-il votre vote pour le joueur du mois dans la MLS ?

– Gros match pour le Canada ce soir.

– Les Rivermen de Peoria de la SPHL ne joueront aucun match à domicile lors des deux premières rondes des séries. Monster Trucks et événements religieux obligent… [THN]

– Les joueurs américains ont le privilège de choisir

– Ça reste que ce sera pas facile pour les Bruins.

Sid est encore le meilleur de sa profession

– Et ce genre de but-là, on en voit quand au Centre Bell ?

– Pour ceux que ça intéresse.

– Nichushkin heureux à Dallas, vraiment ?

– Un 100e pour PAP

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