Lors des sept dernières saisons, les Sabres de Buffalo ont raté les séries éliminatoires. Le temps commence à être long, pour les partisans du club, après 48 ans d’existence sans triomphe en Finale de la Coupe Stanley. L’équipe n’a pas gagné une série depuis 2007.
Année après année, plusieurs jeunes talents ont été repêchés et ont donné de l’espoir à l’organisation que ce calvaire prendrait enfin fin.
Ça n’a pas été le cas. Le huitième et dernier rang de la Division atlantique a trop souvent appartenu aux Sabres.
Puis est arrivé Rasmus Dahlin. Peut-il sauver les meubles? Est-ce que les Sabres pourront finalement compétitionner, la saison prochaine?
J’ai eu une discussion avec un amateur de l’équipe qui émerge présentement du côté anglophone chez les médias (il souhaite demeurer anonyme puisque ce qu’il a affirmé était «off the record»), et ce qu’il avait à dire m’a définitivement fait réfléchir, aujourd’hui, et j’en suis venu à me demander si les Sabres de Buffalo ne feraient pas un retour en séries éliminatoires en 2018-2019.
Le meilleur défenseur de tous les temps?
J’ai eu des frissons, lors de cette conversation. Au sujet de Rasmus Dahlin, joueur qu’il a suivi à travers pratiquement tous ses matchs internationaux de 15 ans à 18 ans, il a été très clair.
Selon lui, il y a trois possibilités pour ce qui est de son potentiel.
Le plancher? Drew Doughty.
Logiquement? Erik Karlsson dans son prime.
Le plafond? Le meilleur défenseur de tous les temps.
Il soutient que Dahlin est tellement talentueux qu’il pourrait très bien devenir le meilleur défenseur de l’histoire du circuit, surpassant les Bobby Orr et Nicklas Lidstrom de ce monde. Il pourrait être aussi, sinon plus dominant qu’eux. Ses talents offensifs s’apparentent à ceux d’un attaquant dominant et il ne commet que très peu d’erreurs avec la rondelle. Son intelligence est tout simplement ahurissante.
Si ça, ce n’est pas encourageant… Je ne sais pas ce qui l’est.
La ligne bleue des Sabres deviendra bien meilleure l’année prochaine grâce à l’ajout d’un seul défenseur. De ce côté, l’équipe s’est grandement améliorée et la brigade défensive pourrait devenir un problème moins majeur ou presque inexistant.
Un groupe d’attaquants jeune et talentueux
On aura beau dire tout ce qu’on veut sur les attaquants des Sabres, le line-up en vue de la prochaine saison fait presque peur. Même sans Ryan O’Reilly, échangé aux Blues cet été en retour de deux choix au repêchage accompagnés de Vladimir Sobotka et Patrik Berglund, dans une transaction respectable, mais qui a été complétée au mauvais moment pour le mauvais prix, la liste à laquelle Phil Housley aura droit afin de concocter un alignement d’impact est alléchante.
Jack Eichel
Sam Reinhart
Kyle Okposo
Jeff Skinner
Casey Mittelstadt
Conor Sheary
Jason Pominville
Patrik Berglund
Vladimir Sobotka
Evan Rodrigues
Zemgus Girgensons
Johan Larsson
Tage Thompson
Avec de tels choix, quelque chose de puissant pourrait être concocté. Aucun doute là-dessus.
Carter Hutton, sur les traces de Cam Talbot… ou Scott Darling
Carter Hutton a connu sa meilleure saison en carrière dans la Ligue nationale l’année dernière, et a pris la décision de quitter les Blues cet été afin de se joindre à une équipe ayant besoin d’un nouveau gardien #1, suite au départ de Robin Lehner.
On le sait : les gardiens #2 qui excellent dans leur rôle et qui tentent de prendre la chaise de #1 avec une autre équipe n’ont pas une moyenne parfaite au bâton.
Hutton pourrait être sur les traces de Cam Talbot, qui s’est avérée une belle acquisition des Oilers… Ou encore de Scott Darling, qui n’a pas réussi à s’imposer en Caroline du Nord l’année dernière.
L’important, c’est que Hutton représente une amélioration. Ça, c’est l’essentiel.
Les Sabres semblent avoir tous les ingrédients nécessaires à une bonne recette. Ne reste qu’à composer une recette et espérer qu’elle soit délicieuse.
The sky is the limit.