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Alexis Lafrenière et sa façon de gérer la pression

Il n’y a pas si longtemps, Alexis Lafrenière était considéré comme une future vedette dans la LNH. Je ne sais pas si vous vous souvenez de tout le hype qu’il y avait à son endroit à son année de repêchage, mais c’était assez incroyable. Certains osaient même le comparer aux Sidney Crosby de ce monde.

Et avec raison.

Lafrenière revenait de deux saisons fantastiques dans la LHJMQ :105 et 112 points en 61 et 52 matchs, respectivement. En plus de ça, il avait excellé au Championnat mondial junior 2020, récoltant 10 points en 5 rencontres et aidant le Canada a remporté la médaille d’or. Il avait même été élu meilleur attaquant du tournoi.

Mais depuis, disons que Lafrenière n’a pas eu le début de carrière espéré dans la LNH. Il n’est pas mauvais, loin de là, mais il n’est pas exceptionnel comme plusieurs l’espéraient.

Et comment il gère cela?

Plutôt bien, si on se fie à ce texte de Jean-François Chaumont sur TVA Sports.

Lafrenière dit qu’il essaie simplement de s’améliorer d’année en année, sans plus, et qu’il ne se dit pas tous les jours qu’il doit être à la hauteur d’un ancien premier choix au total.

Et on s’entend, c’est la chose à faire. Le jeune n’a que 20 ans. Il a encore amplement le temps de se développer et de devenir une vedette dans la LNH. Il ne peut pas commencer à s’en faire avec les attentes du passé et le joueur que plusieurs analystes le voyaient devenir. Il doit se concentrer sur ce qu’il peut contrôler, c’est-à-dire sa progression. L’an dernier, il a récolté 31 points en 79 matchs. L’année d’avant, c’était 21 points en 56 rencontres. L’an prochain, s’il peut atteindre les 40 points, ce sera une belle progression. L’année d’ensuite, il visera les 50 points. Évidemment, s’il est en mesure d’en produire 80 dès la saison prochaine, tout le monde sera content. Mais il faut arrêter de s’attendre à ce qu’il le fasse simplement parce qu’il dominait dans le junior.

Jonathan Huberdeau est un parfait exemple d’une progression un peu plus lente, mais qui mène quand même au succès. Huberdeau n’a pas franchi la barre des 60 points avant sa sixième saison dans la LNH. Ça ne l’a pas empêché d’avoir 115 points la saison dernière et de devenir un des meilleurs ailiers gauches de la LNH.

Je suis convaincu que Lafrenière sera en mesure de faire quelque chose de semblable.

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