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7 réflexions | L’étrange situation des joueurs repêchés deux fois | Ladd dans le mire de Bergevin | Nash à Montréal? | En rafale

1- Des joueurs repêchés deux fois

C’est un joueur plutôt méconnu du nom de Alan Quine qui a inscrit le but gagnant en prolongation dans le cinquième match de la série Panthers-Islanders. Quine fait partie des rares joueurs de la LNH à avoir été repêchés à deux occasions. Quine a été repêché par les Red Wings de Detroit en troisième ronde (85e au total) à l’encan de 2011, il n’a pas signé de contrat avec l’équipe et est redevenu admissible au repêchage 2013, là où il a trouvé preneur en sixième ronde (166e au total) chez les Islanders de New York. Quine n’est pas le seul à avoir vécu une pareille situation parmi les joueurs actifs du circuit Bettman, on note l’actuel gardien de but des Sénateurs d’Ottawa, Craig Anderson, sélectionné par Calgary (77e en 1999) et Chicago (73e en 2001) et le joueur de centre du Wild du Minnesota, Jarret Stoll, sélectionné par Calgary (46e au total) en 2000 et par Edmonton (36e au total) par Edmonton en 2002. Le gardien de but Frederik Andersen, des Ducks d’Anaheim, est un autre de ces cas plutôt particuliers, lui qui a été repêché originalement par les Hurricanes de la Caroline (187e au total) en 2010, avant d’être le choix des Ducks d’Anaheim (87e au total) en 2012.

2- Une décision qui a fait mal aux Sénateurs

Plusieurs joueurs ont été repêchés à deux reprises par différentes équipes de la LNH, mais le gardien de but Mathieu Chouinard et un cas particulier… Le québécois a été d’abord repêché en toute première ronde (15e au total) par Ottawa à l’encan 1998, il n’a pas paraphé d’entente, est redevenu admissible au repêchage de 2000, là où les Sénateurs en ont fait leur choix de deuxième tour (45e au total)… L’ironie? Le joueur n’a jamais joué pour les Sens et le seul match auquel il aura pris part dans la LNH l’a été avec les Kings de Los Angeles. Voilà une belle manière de faire reculer une organisation : gaspiller deux choix au repêchage, un de second tour et un excellent choix de première ronde dans un repêchage considéré parmi les riches de l’histoire, pour un joueur qui n’a jamais porté l’uniforme des Sens… Ouch! Chouinard n’est pas le seul joueur à avoir été sélectionné deux fois par la même équipe, mais il est probablement celui qui aura été le pire investissement…

3- Ladd risque d’intéresser Bergevin

Parmi les joueurs autonomes sans restriction à venir en juillet prochain, il y a fort à parier qu’un nom attirera davantage l’attention de Marc Bergevin: celui d’Andrew Ladd. L’ancien des Hurricanes et des Jets (Thrashers) est passé par l’organisation des Blackhawks une première fois il y a quelques saisons alors que Bergevin y travaillait. Le directeur général du Tricolore connaît donc très bien Ladd et sait pertinemment ce que ce dernier peut apporter à sa formation. Si Ladd vient avec un contrat raisonnable, lui qui devrait toucher environ six millions $ par an pendant les cinq ou six prochaines saisons, il ne faudrait pas s’étonner de voir le CH être de la danse pour obtenir ses services. D’un autre côté, à moins de courtiser le meilleur joueur autonome disponible, Steven Stamkos, c’est Kyle Okposo qui se veut la meilleure option pour le Tricolore.

4- L’avenir des Rangers n’est pas très rose…

Les Rangers de New York ont connu passablement de succès au cours des dernières années. L’équipe n’hésite jamais à sacrifier l’avenir pour tenter de remporter la Coupe Stanley et on est passé très près d’y parvenir dernièrement. Or, la fenêtre pour boire dans le saladier en argent est pratiquement refermée pour quelques années et les vieillissants patineurs de la Grosse Pomme possèdent des contrats lourds et onéreux qui vont faire mal à long terme. Le pacte de Rick Nash est encore valide jusqu’en 2017-18 et son impact sous le plafond salarial est considérable (7,8 millions $ annuellement). Les contrats de Dan Girardi (5,5 millions $ jusqu’en 2019-20) et Marc Staal (5,7 millions $ jusqu’en 2020-21) risquent d’hypothéquer la concession dans les prochaines années et Henrik Lundqvist n’est plus une jeunesse, à 34 ans, et son pacte d’une valeur de 8,5 millions $ par an se poursuit jusqu’en 2020-21, là où il aura atteint les 39 ans. Pire encore, le bassin de jeunes espoirs des Rangers n’est pas le plus florissant du circuit et Glenn Sather a échangé plusieurs bons choix, ce qui va faire très mal à une reconstruction accélérée.

5- Et si Nash était disponible?

Depuis quelques années, on a pu voir passer quelques rumeurs entourant une possible transaction impliquant Rick Nash chez les Rangers, à la recherche d’une manière d’abaisser leur masse salariale. On a même déjà entendu parler de Max Pacioretty parmi les noms mentionnés en retour, ce qui ne fait aucun sens aujourd’hui, compte tenu du rendement du capitaine du CH. Nash possède une clause de non mouvement complète, ce qui fait en sorte qu’il ne peut être échangé à moins de donner son accord. S’il acceptait de lever cette clause pour venir à Montréal, seriez-vous preneur?

6- Clarification sur Julien Gauthier

Dans mon article précédent, je disais que de repêcher Julien Gauthier en première ronde était une gaffe, mais je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire, c’est que si j’étais à la direction du CH, je n’utiliserais pas mon choix de premier tour, qui devrait se situer parmi les 10 premières sélections de l’encan amateur 2016, pour repêcher Julien Gauthier. Avec son gabarit, ses aptitudes et son coup de patin il devrait, selon moi, sortir entre le 18e et le 32e rang. Mais j’avoue lui préférer Pascal Laberge quand même.

7- Pourquoi avoir laissé filer Ryan White?

En regardant jouer Ryan White chez les Flyers de Philadelphie, on se demande pourquoi Marc Bergevin a laissé filer ce fougueux joueur « bottom six » de son organisation. White répondait à plusieurs critères qui correspondent pourtant à ce dont le CH avait besoin au sein de son quatrième trio : un joueur robuste, capable de tuer les pénalités, de donner quelques bonnes mises en échec, de gagner des mises au jeu, lui qui est en plus un joueur de centre droitier, un joueur qui n’hésite jamais à défendre un coéquipier, malgré qu’il soit un light weight, un salaire très raisonnable et une vitesse correcte sur patins… Ryan White est de loin supérieur à Brian Flynn ou à Stefan Matteau. Une décision très étrange que celle-là.

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