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6 mois et 72 matchs avant la fin de la saison : on peut déjà éliminer le Canadien

Dehors novembre, comme le chantait si bien Dédé Fortin…

Le mois des morts…

Novembre n’est jamais un mois très agréable à mes yeux.

Et cette année, il sera encore pire. Pourquoi? Parce que le Canadien l’entame en étant déjà quasi éliminée des séries après seulement 10 petites rencontres.

L’hiver va être long cette année…

Je crois que je vais être plus généreux qu’à l’habitude envers les campagnes Nœudvembre et Movember pour me faire du bien à l’intérieur.

Revenons au hockey…

Le CH occupe déjà le dernier rang de sa division avec sa fiche de 2-8-0 et son pire départ depuis 80 ans. Vous ai-je dit que l’hiver allait être long?

Lors des dernières années régulières, des saisons de 97 et 98 points ont été nécessaires pour faire les séries dans l’Est.

Puisque le Tricolore n’a récolté que quatre maigres points en 10 rencontres jusqu’ici, il en aura besoin d’au moins 93 autres pour prolonger sa saison.

Ça, ça signifie que le CH devra obtenir 93 points lors de ses 72 derniers matchs de la saison.

On parle ici de jouer pour .646 d’ici la fin de la campagne malgré les blessures et autres…

Le Canadien joue actuellement pour .200. La saison dernière, il a joué pour .527 et la précédente, pour .500.

Ayoye!

Pour participer aux séries, le CH doit donc viser maintenir une fiche de 41-20-11.

Je répète. Le club qui n’a gagné que deux de ses 10 premiers matchs – et qui a déjà mangé cinq, six dégelées – devra en remporter 41 sur 72 pour participer aux séries. Mission quasi impossible, vous serez plusieurs à en convenir…

Les différents modèles mathématiques donnent ce matin des probabilités de 9 à 19 % (de faire les séries) au Canadien. Ça pourrait/devrait baisser (très) vite.

La question est maintenant de savoir à quoi ressemblera cette interminable agonie… quelques mois à peine après une défaite en Finale de la Coupe Stanley. On verra certes des joueurs autonomes sans restriction être échangés au deadline

Mais aura-t-on droit à une vente de feu impliquant des joueurs sous contrat pour quelques saisons encore? À une reconstruction? À un reset? À du tanking? Au départ de Marc Bergevin? Au congédiement de Dominique Ducharme? À un grand ménage?

Maudit que j’aurais préféré écrire sur les succès de l’équipe plutôt que sur ces scénarios pessimistes…

Non, on ne risque pas de revivre l’incroyable mois de juin 2021 en 2022… et le problème à Montréal, c’est qu’il y a très d’équipes vers lesquelles se tourner quand le Canadien ne connaît pas du succès.

Présentement, les performances de l’équipe sont tristes et à la limite, pathétiques à regarder. L’inquiétude a bel et bien fait place à la panique ou au désintérêt chez les partisans. Et ça, ce n’est jamais bon signe pour un propriétaire..

Peu importe si celui-ci a l’intention de vendre ou de conserver sa concession.

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