C’est aujourd’hui qu’avait lieu le premier entraînement du Rocket de Laval. C’était donc la première fois que le nouvel entraîneur-chef Jean-François Houle foulait la glace avec le logo du Rocket sur sa veste.
Si à Montréal, avec le grand club, le manque de Québécois est notable, ce n’est pas le cas à Laval. 22 des 29 patineurs présents étaient natifs du Québec. C’est du jamais vu dans la jeune histoire de l’équipe.
Et deux autres joueurs en Jean-Sébastien Dea et Laurent Dauphin se rajouteront au groupe dès demain. 24 Québécois, donc.
Avec la nouvelle formation à Trois-Rivières, Marc Bergevin a fait le plein de joueurs cet entre-saison. Pas nécessairement tous des joueurs élites, mais plusieurs joueurs de rôle. Et dans ces joueurs de rôle, combien sont des Québécois.
Même si près de 75 % des joueurs sont natifs de la Belle Province, les discussions dans la chambre ne seront pas en français. Effectivement, les joueurs veulent intégrer les anglophones dans toutes les discussions et ne laisser personne de côté. C’est ce que Xavier Ouellet, le capitaine, a mentionné à Anthony Marcotte, du 91.9 Sports.
Contrairement à Joël Bouchard, Jean-François Houle n’a pas fait un gros entraînement, surtout parce qu’il s’agissait du premier de la saison. Les joueurs du Rocket ont été sur la patinoire pour un bon 90 minutes, pas trop intense. C’était plus une pratique pour se dégourdir les jambes. Bouchard, lui, rappelez-vous que lors des premiers entraînements d’une saison, il faisait patiner ses joueurs et ce furent des entraînements très intenses, à la limite de l’épuisement.
Les prochains entraînements seront plus intenses, paroles du coach.
Il y a peu de place pour beaucoup de joueurs. Le camp va être intense. J’espère que les gars vont se donner sur la glace. – Jean-François Houle
Houle se fie au bon vouloir de ses joueurs et d’arriver au camp prêt et en pleine forme. Quoiqu’il en soit, ce ne sont pas les joueurs francophones qui vont manquer dans son équipe cette année.