Voici la preuve que Sidney Crosby ne veut pas être échangé

L’avenir de Sidney Crosby fait souvent jaser.

Les Penguins ne sont pas assez bons – et ils ne le seront pas dans les prochaines années non plus – pour lui donner des chances de gagner une dernière Coupe Stanley, et on se demande constamment s’il veut vraiment terminer sa carrière dans ces circonstances-là.

Surtout quand on connaît son esprit compétitif. 

Le capitaine des Penguins a souvent dit qu’il veut rester à Pittsburgh et Stéphane Leroux l’a comme confirmé cette semaine sur le plateau du 5 à 7.

Cette phrase-là en dit beaucoup :

Crosby a dit à tout le monde dans le vestiaire : « moi, je ne gagnerai pas avec les Penguins cette année. Donc cet événement-là (4 Nations), je veux le gagner. » – Stéphane Leroux

 

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Sidney Crosby se voit terminer la saison à Pittsburgh. C’est la preuve qu’il ne veut pas être échangé… Du moins, pour l’instant.

Mais l’idée de le voir changer d’adresse gagne en importance quand on se dit que de rester à Pittsburgh après un tournoi enlevant comme celui des 4 Nations, ça ne doit pas être super tentant.

Le #87 s’éclate depuis le début de la compétition : il porte le « C » sur son chandail en jouant avec Nathan MacKinnon, Cale Makar et Connor McDavid, il participe aux succès de son équipe et il est installé au premier rang des meilleurs pointeurs du tournoi.

Il joue comme le Sidney Crosby des beaux jours : 

(Crédit: QuantHockey)

C’est vraiment avec un tournoi comme celui-ci qu’on réalise que Crosby en a encore beaucoup à donner… Même s’il va célébrer son 38e anniversaire cet été.

Au dernier match du Canada, c’est lui qui s’est sacrifié à la fin de la rencontre pour marquer le but d’assurance.

C’est lui qui a frappé Mikael Granlund au centre de la glace pour lui soutirer la rondelle et c’est lui qui a fermé les livres.

Quand on dit qu’il est bon leader… Ce n’est pas des farces :

Mais c’est aussi avec un tournoi comme celui-ci qu’on réalise que Crosby serait peut-être mieux de terminer sa carrière ailleurs qu’à Pittsburgh.

On sait qu’il veut gagner, après tout. Et on s’entend que c’est sûr à 193959 % qu’il a le goût de soulever la Coupe Stanley au moins une dernière fois d’ici la fin de sa carrière.

Cela dit, les Penguins ne peuvent pas lui offrir cette opportunité-là et c’est pour ça que son avenir va toujours faire jaser.

Parce qu’au fond, il mérite vraiment d’avoir la chance de gagner à nouveau. 

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