Ça nous semble bien loin, mais en septembre dernier, le gros dossier chaud qui était surveillé à l’échelle de la LNH, c’était celui de la convention collective. Plusieurs ont craint que l’Association des joueurs utilise son option pour la terminer plus tôt, au lieu de 2022.
Finalement, les pourparlers faits dans les mois précédents ont porté fruit et cette clause n’a pas été appliquée par les joueurs. Parce qu’ils ont senti que les prémisses de négociations se déroulaient bien. Et, probablement, pour ne pas porter ombrage à l’éventuelle expansion à Seattle, en 2021, qui l’air de rien, leur apporte la garantie de la création de nouvelles jobs dans la LNH.
Bien entendu, on pourrait croire qu’avec la crise actuelle, ce dossier est mis sur la voie d’évitement. Pourtant, si on se fie à une information de Larry Brooks, il semble que ce n’est pas le cas.
Slapshots. Challenges facing NHL are manifest not only this year, but next few. Creativity needed. https://t.co/f5khbUp6Jm via @nypostsports
— Larry Brooks (@NYP_Brooksie) April 18, 2020
On sait déjà que pour la saison 2020-2021, le plafond salarial va rester le même.
Toutefois, selon Brooks, les joueurs se sont fait dire jeudi qu’il y a eu des discussions entre la LNH et l’Association des joueurs à propos d’un plan qui va stabiliser le plafond salarial au même niveau deux ans de plus, tout en prolongeant la convention collective actuelle au-delà de 2022.
Dans le fond, l’objectif de cette idée, c’est de redémarrer les activités et assurer d’atteindre à nouveau la rentabilité de la ligue sur la base de paramètres financiers déjà connus. On parle aussi, en y allant avec cette avenue, de limiter l’impact financier pour les joueurs avec l’escrow.
Déjà qu’ils placent une partie de leurs salaires en fiducie avec ce concept, si les revenus de la ligue ne sont pas au rendez-vous comme on l’anticipe, les joueurs vont vouloir en perdre le moins possible sur ce montant.
L’intention est louable, tant que ce soit pour faire une transition. L’Association des joueurs n’a aucun intérêt à négocier, dès maintenant, une nouvelle convention collective à long terme.
Et je doute que c’est son intention. Parce qu’il y a trop de variables inconnues pour la suite des choses, autant à court que moyen terme.
C’est assuré que les propriétaires vont demander aux joueurs de faire un bout de chemin sur le plan financier en vue de la reprise de l’action. Mais ils doivent, eux aussi, donner quelque chose en retour à ceux qui amènent les revenus dans leurs coffres.
Et tant qu’à maintenir les paramètres financiers tels qu’ils sont… Pourquoi ne pas profiter d’un pacte transitoire pour faire preuve d’un peu de créativité?