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Un entraîneur et son adjoint mis à pied jusqu’en 2021 en raison de la COVID-19

L’action a repris pas mal partout sur la planète hockey européenne. La plupart du temps à huis clos, mais il y a tout de même des équipes/circuits qui peuvent attirer quelques centaines/milliers de spectateurs.

En Finlande, la Liiga a lancé sa saison le 1er octobre. Otto Leskinen, Jesse Ylonen et Jesperi Kotkaniemi (il attend toujours de disputer son premier match de la campagne) y évoluent tous présentement.

Eh bien, quelque chose de vraiment spécial vient de se produire dans cette ligue. Le JYP Jyvaskyla a mis à pied son entraîneur Pekka Tirkkonen et l’un de ses adjoints (Ari Santanen) jusqu’à la fin de l’année 2020 en raison des difficultés financières en lien avec la pandémie de COVID-19.

L’équipe poursuivra ses activités et sera désormais dirigée par un comité formé de l’assistant coach Jukka Varmanen, de l’entraîneur des gardiens de but Jarkko Hyytia et de l’entraîneur du développement Jussi Tupamaki.

Tous les joueurs (et fort probablement les trois membres de ce comité d’entraîneurs) ont accepté de réduire leur salaire jusqu’à la fin du mois de décembre. Ça pourrait durer plus longtemps.

Est-ce que les deux entraîneurs mis à pied se sont fait offrir de rester à un salaire moins élevé? Il est logique de se dire que oui, mais qu’ils ont refusé cette offre. Ils se retrouvent maintenant sans emploi pour deux mois (au moins).

L’équipe montre ce matin une fiche de 3-3-0. Deux espoirs des Hurricanes jouent pour celle-ci présentement : Anttoni Honka et Patrik Puistola. Pas sûr que Don Waddell trip sur tout ça présentement…

Brad Lambert, un espoir de haute qualité en vue du repêchage de 2022 (de seulement 16 ans), porte aussi cet uniforme. Une chance que Jesperi Kotkaniemi, Otto Leskinen et Jesse Ylonen ont été prêtés à une autre formation…

On l’a souvent répété. Les conséquences les plus lourdes et difficiles financièrement frappent plusieurs mois après le début d’une crise comme celle de la COVID-19.

J’ai bien peur que nous ne soyons qu’au début des mauvaises nouvelles financières… surtout dans le monde du sport et du divertissement.

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