Après vous avoir parlé de Bolduc, Hage et Reinbacher aux positions 6 à 4 la semaine dernière, nous voici rendu au sixième et dernier article de notre classement annuel des plus importants espoirs du CH.
C'est le temps de parler du top-3.
« Tequila, Heineken, pas le temps de niaiser! » It's the Final Countdown!
3. Juraj Slafkovsky | AG/AD | 1er, 2002 | Dernier classement : 1er
Potentiel : 37/40
Assurance : 17.5/20
Valeur d'usage, utilité, rareté : 27/30
Valeur d'échange : 9/10
Total : 90.5/100
Premier en 2022, troisième en 2023, premier en 2024… et donc, troisième en 2025?
Ben oui!
Fort de deux saisons consécutives de 50 et 51 points à 19 et 20 ans, pour n'importe quelle banque d'espoirs, c'est un luxe d'avoir un joueur de la trempe de Slafkovsky au 3e rang.
Mais c'est surtout signe que les deux joueurs devant lui sont vus comme des supervedettes en devenir. On peut même penser que l'un d'entre eux en est déjà une… Sans oublier que le statut de joueur « élite », que l'on réserve uniquement à la crème de la crème, semble tout à fait possible dans les deux cas.
C'est la question à 1 000$.
On dirait qu'il y a quatre camps par rapport au jeune Slovaque.
D'un côté, on retrouve les « croyants », ceux qui ont toujours cru en lui et qui le voient évoluer comme un des meilleurs attaquants de puissance « modernes » de sa génération et qui n'hésitent pas à établir des comparaisons statistiques avantageuses au même âge avec les Tkachuk et autres Rantanen de ce monde.
Dans une large mesure, comptez-moi dans ce camp.
Slafkovsky, déjà un joueur d'impact à 21 ans, peut certainement encore devenir un joueur vedette, voire une supervedette. Même le statut de joueur élite n'est pas encore complètement impossible dans son cas. C'est pourquoi j'établis encore son potentiel à 37/40.
Dans le troisième camp, vous avez les « haters » et autres indécrottables chiâleux ou jaloux qui disent n'importe quoi et qui, pour plusieurs, auraient à la base sélectionné Shane Wright. Genre.
Vous me permettrez un peu la caricature…
Enfin, un quatrième camp, celui qu'on pourrait qualifier de la « sagesse » ou du « jugement suspendu », attend de voir la 4e saison saison de Slaf avant de se prononcer. Simon « Snake » Boisvert est un représentant emblématique de cette position qui tient compte de l'importance historique de la 4e saison après le repêchage pour les attaquants grand format.
En effet, comme on l'a aussi déjà dit au sujet du gros # 20, c'est souvent à partir de cette saison-là que les choses se placent et deviennent plus claires concernant ce genre de spécimen.
Je n'ai donc aucun problème à ajouter un soupçon de « sagesse » à ma foi des premières heures!
Une première saison d'apprentissage où il a malheureusement subi une blessure à la mi-saison alors qu'il commençait à trouver certains repères dans son jeu.
Une deuxième saison où il a explosé un peu avant les Fêtes et a presque produit à hauteur d'un point par match par la suite, ne connaissant aucune mauvaise séquence notable.
Est-ce qu'on vous a mentionné que Juraj Slafkovsky détient notre record de franchise pour le plus de points en une saison par un adolescent?
Did we mention Juraj Slafkovsky holds the franchise record for most points in a season by a teenager? #GoHabsGo | #NHLYoungStarsWeek pic.twitter.com/W86sHqqXdS
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) July 15, 2025
Puis, une troisième campagne où on a passablement revu le même joueur, montrant toutefois un peu moins de régularité dans son rendement et son effort.
Mais n'oublions pas qu'on l'a séparé de Caufield et Suzuki pendant 21 parties de la fin octobre à la mi-décembre principalement pour aider Kirby Dach à lancer sa saison. Malheureusement, personne ne semblait en mesure d'aider Dach l'an dernier, le principal intéressé ne s'étant pas aidé lui-même en arrivant au camp en mauvaise forme…
Avec ses 43 points en 58 matchs à leurs côtés, si Slaf avait joué la saison entière avec Suzuki et Caufield, tout indique qu'il aurait connu une première saison de 60 points, lui qui a maintenu une moyenne de point par match de 0, 74 avec eux.
Mais ça ne nous empêchera pas de penser qu'on aurait aimé en voir un peu plus de sa part lors de nombreux matchs et, donc, qu'il y a place à une progression importante en 2025-2026.
Et ça, ben, c'est exactement pourquoi on le retrouve encore cet été dans ce décompte des espoirs importants de l'organisation malgré ses 200 matchs d'expérience dans la LNH.
En harmonie avec notre définition de ce qu'est un espoir, il y a tout simplement encore pas mal de jus à extraire du gros Slovaque.
Si la marque des 60 points était déjà atteignable la saison dernière comme on vient de le démontrer, celle des 70, voire des 80 points, est certainement possible dès 2025-2026 à seulement… 21 ans!
Si c'est le cas, on serait toujours dans les eaux des Tkachuk et Rantanen au même âge…
Slaf demeure évidemment un spécimen très rare, mais l'arrivée de deux ailiers – Demidov et Bolduc – qui tirent de la gauche pourrait-elle nuire à la progression, la production, voire à l'utilité de Slafkovsky?
Voici une autre excellente question!
Tant que Slafkovsky ne perd pas sa place aux côté de Suzuki (et Caufield), ni son rôle devant le but en avantage numérique, rien ne va profondément changer et Slaf poursuivra sa progression.
En fait, comme on a pu en avoir un aperçu à la toute fin de la saison et surtout en séries, la venue de Demidov pourrait même lui être profitable en avantage numérique.
Par contre, si jamais Demidov ou Bolduc venait à la remplacer sur le premier trio et/ou sur la première unité de l'avantage numérique, on voit mal comment Slaf pourrait continuer sa progression, à tout le moins au niveau des statistiques.
Du coup Par la même occasion, son utilité au sein de l'équipe pourrait être réduite et, inévitablement, ça pourrait soulever des questions du côté de sa valeur marchande…
Valeur d'échange
Slafkovsky n'a certainement pas perdu de valeur depuis son repêchage. C'est déjà beaucoup, car une majorité de joueurs ne vaudront jamais autant que lors de cette journée chérie où une équipe de la LNH a prononcé leur nom.
Au contraire, Slaf a plutôt consolidé sa valeur depuis ce fameux jour de juillet 2022. Et ce n'est certainement pas son contrat de 7,60 M$ – fort raisonnable en cette nouvelle ère salariale – qui la fera diminuer.
Le #20 du CH demeure un spécimen archi-rare autour de la LNH, puis avec le potentiel qu'il possède et qui demeure encore à actualiser dans une bonne mesure, gagez qu'il fait toujours saliver la quasi-totalité des 31 autres dirigeants de la LNH.
Ce n'est pas pour rien que ceux du CH se sont empressés à le mettre sous contrat la journée-même où ils ont pu le faire : le 1er juillet 2024.
Potentiel : 38/40
Assurance : 17.5/20
Valeur d'usage, utilité, rareté : 27.5/30
Valeur d'échange : 9/10
Total : 92/100
Pour les fans qui sont demeurés pendant des années comme des enfants sages durant un lonnnnnng après-midi pluvieux, la saison 2024-2025 du CH pourrait s'imager comme un petit bonbon avant le souper.
Et l'arrivée de Demidov juste avant le début des séries ; la proverbiale cerise sur le sundae en guise de dessert.
IVAN DEMIDOV'S FIRST NHL GOAL!! 😱
THIS KID IS SPECIAL!!
📺: @SportsOnPrimeCA ➡️ https://t.co/93veFI9jrZ pic.twitter.com/z41pLqvvl4
— NHL (@NHL) April 14, 2025
Ce petit côté sucré sera toujours associé à Demidov lorsque s'entamera la prochaine campagne. Mais ultimement, c'est la vraie matière, la substance protéinée qu'il apportera à l'attaque du Tricolore, qu'apprécieront les partisans.
38/40 est une note digne de l'élite en fait de potentiel et ça fait deux ans qu'on la lui accorde.
Au niveau de la LNH, ça le placerait dans la catégorie de joueurs de la trempe des Kucherov et Kaprizov, des comparables naturels quand on pense au #93 du Canadien.
C'est assez particulier quand on y pense, puisque contrairement à Demidov, ces deux joueurs n'étaient pas vus comme des futurs joueurs élite lors de leur repêchage respectif. Kucherov a discrètement été sélectionné au deuxième tour en 2011 ; Kaprizov au cinquième en 2015!
Bien sûr, avec son rang de sélection et ses exploits en Russie à 18-19 ans, on a envie d'accorder à Demidov de meilleures chances d'atteindre son plein potentiel (assurance) qu'à ses deux illustres compatriotes au même âge.
Cela dit, on parle d'un potentiel tellement élevé, qu'on peut difficilement donner plus qu'un 17.5/20 à l'espoir du Canadien dans cette catégorie. C'est déjà énorme, mais un Trophée Calder pourrait nous rendre encore beaucoup plus généreux l'an prochain!
Bref, si Demidov progresse et se développe à peu près comme on pense, on a toutes les raisons de croire qu'il deviendra le meilleur attaquant du Canadien d'ici quelques années.
Considérant ses habiletés, son intelligence et son dynamisme, il n'est pas impossible que Demidov soit converti en joueur de centre lorsqu'il aura accumulé un peu d'expérience dans la LNH.
On a vu un scénario analogue se produire à Ottawa avec un autre de ses comparables, Tim Stützle. Comme le dynamique Allemand, le Russe a également joué au centre lors de son parcours junior.
À la condition que Demidov soit efficace sur les mises au jeu et qu'il s'en tire défensivement, la démarche aurait le mérite de donner un centre gaucher de talent à Martin St-Louis…
Mais même si Demidov demeurait à l'aile comme Kucherov et Kaprizov, ça ne devrait pas l'empêcher d'être le meneur de son trio.
Puis, avec l'arrivée du droitier Noah Dobson, le CH pourrait déployer une deuxième unité d'avantage numérique plutôt menaçante, peu importe que l'on fasse jouer Demidov ou Laine sur cette unité.
Sinon, on n'anticipe pas la présence de Demidov sur le désavantage numérique prochainement, mais c'est une carte qu'on pourrait voir apparaître dans son jeu plus tard dans sa carrière.
Valeur d'échange
Il est toujours un peu hérétique de penser à la valeur d'échange d'un jeune espoir avec autant de potentiel. Mais tous les joueurs ont une valeur à l'extérieur de leur organisation et Demidov n'y fait pas exception.
C'est le genre d'espoir ou de joueur qu'on ne voit jamais changer d'adresse… à moins qu'il en exprime le souhait, comme c'est tristement arrivé aux Flames de Calgary avec Matthew Tkachuk.
J'ai cependant confiance que Montréal et Demidov sauront bâtir une relation épanouissante pour les deux parties et que le Russe restera fidèle à sa ville d'adoption.
Potentiel : 38/40
Assurance : 18.5/20
Valeur d'usage, utilité, rareté : 27/30
Valeur d'échange : 9/10
Total : 92.5/100
Il serait très tentant de dire que Demidov a plus de potentiel que Hutson. Demidov est un attaquant avec des mains incroyables choisi au 5e en 2024, et tout le monde sait qu'il aurait mérité d'être sélectionné au 2e rang derrière Celebrini.
Mais, quoi qu'en dise Scott Wheeler, Hutson n'est-il pas le meilleur joueur du repêchage 2022?
N'a-t-il pas remporté le Calder haut la main la saison dernière?
N'a-t-il pas déjoué tous les pronostics et brisé des douzaines de paires de chevilles au passage?
Lane Hutson needs 1 point to tie Chris Chelios for the franchise record by a rookie defenceman.
But this goal deserved 2 points on its own!#GoHabsGo pic.twitter.com/5EvdepFvfp
— Sportsnet Stats (@SNstats) April 6, 2025
Après tout, si Erik Karlsson l'a remporté trois fois…
Donc, même s'il lui reste encore à peaufiner des petites choses en défensive et au niveau de son tir, puis qu'il devra faire ses preuves en désavantage numérique le moment venu, on lui accorde aussi une note de 38/40 en fait de potentiel.
Hutson était déjà une supervedette à sa saison recrue à 20-21 ans, incluant en séries.
Son potentiel ultime en carrière est certainement élite.
Juste une petite coche sous Cale Makar, à égalité, voire supérieur à Quinn Hughes, un autre vainqueur du Norris.
Assurance
Avec tout ce qu'il a réussi à son année recrue, on se sent presque conservateur de ne lui accorder qu'un « modeste » 18,5/20 dans cette catégorie.
Mais bon, ne perdons pas de vue qu'en lui attribuant cette note, on est pas mal en train de dire que Hutson a plus ou moins 92,5% de probabilités de compétitionner pour le titre du meilleur défenseur de la LNH sur une base annuelle lorsqu'il sera à maturité.
En fait, il a déjà terminé au 9e rang pour le Norris à son année recrue, ayant même reçu un vote de 3e place!
Ce n'est pas rien…
Hutson est un méga-winner. Les excuses, il ne connaît pas.
Et, non, je ne comprends pas pourquoi NHL Network ne le classe que 19e dans sa liste des meilleurs défenseurs du circuit.
Valeur d'usage
L'arrivée de Noah Dobson (qui n'est pas dans le top 20 de NHL Network…) vient sans doute alléger un peu le poids sur les épaules de Hutson. Le CH vient d'acquérir un autre défenseur capable de 50-60 points sur une base annuelle et un arrière pouvant manger plus de 23 minutes soir après soir.
Mais le jeune Américain ne devrait pas perdre son rôle sur la première unité d'avantage numérique pour autant et devrait continuer de jouer lui aussi autour de 23 minutes.
Il continuera logiquement d'être déployé le plus souvent possible dans des situations offensives et verra son temps de jeu augmenter en fin de match lors que le Tricolore tirera de l'arrière.
On est cependant curieux de voir si on commencera dès cette saison à l'utiliser en désavantage numérique, lui qui possède un sens de l'anticipation exceptionnel et un très bon bâton pour couper les jeux de l'adversaire.
Peut-être que tout ça joue présentement dans sa situation contractuelle…
Le Canadien ferait une excellente affaire en s'entendant avec lui pour 7 ans, autour de 10 M$. Reste à voir si son agent lui conseillera très fortement un contrat plus court pour pouvoir à nouveau profiter de la manne dans quelques années…
Si Slaf a maintenu sa valeur d'échange, celle de Hutson, choisi au 62e rang en 2022, a pour ainsi dire EXPLOSÉ. On lui avait accordé un note de 6,5/10 en 2022 pour ce critère!
Je ne dis pas qu'il est présentement dans le top-5 des meilleurs défenseurs de la LNH, et son prochain contrat pourrait avoir une certaine incidence ici, mais considérant son âge, sa production, son potentiel et son attitude, je ne vois présentement que trois défenseurs ayant plus de valeur d‘échange que lui à travers toute la LNH : Makar, Dahlin et Hughes.
Matthew Schaefer? Peut-être. Pour les plus aventuriers…
Alors pourquoi placer Hutson devant Demidov? Pourquoi l'arrière américain serait légèrement plus important aux succès futurs du CH que l'ailier russe?
Bon, tout ça demeurera évidemment un peu subjectif…
Mais, dans un premier temps, si on accepte que la différence de talent ou de potentiel entre les deux joueurs est très mince, voire inexistante, ultimement, c'est qu'on croit que Hutson a de meilleures chances de devenir au moins l'égal de Quinn Hughes et remporter le Norris que Demidov a de chances de devenir aussi bon que Kucherov et remporter un Trophée Hart.
Cela dit, Demidov pourrait devenir aussi bon que Kaprizov. Et si c'est le cas, la différence d'importance entre lui et un Hutson demeurerait très marginale et discutable…
Suzuki, 89 points, a battu sa marque personnelle par 12 points, une hausse de plus de 15% par rapport à sa marque précédente de 77 points…
Caufield, 37 buts, 9 de plus que sa meilleure marque précédente, hausse de 32%…
Il n'y a pas de hasard ici. Hutson est la principale cause de cette hausse soudaine de production.
Demidov deviendra lui aussi assez rapidement ce genre d'individu qui rend les autres meilleurs, mais le petit #48 a mis la barre très haute dans ce domaine l'an dernier. Le fardeau de la preuve incombera au Russe…
Enfin, après avoir été classé 4e (2022), 2e (2023), 3e (2024) et avec l'incroyable saison qu'il a réalisé l'an dernier, Hutson mérite tout simplement encore plus de respect que ce qu'on lui a toujours donné au fil des ans dans ce décompte.
Il mérite cette première place.
Quant à Demidov, avec les graduations anticipées de Hutson et Slafkovsky au terme de la prochaine saison, disons qu'il serait très surprenant que la première position lui échappe à nouveau l'an prochain…
| Classement 2025 | Classement 2024 |
| 1. Lane Hutson |
1. Juraj Slafkovsky |
| 2. Ivan Demidov | 2. Ivan Demidov |
| 3. Juraj Slafkovsky | 3. Lane Hutson |
| 4. David Reinbacher | 4. David Reinbacher |
| 5. Michael Hage | 5. Jacob Fowler |
| 6. Zachary Bolduc | 6. Michael Hage |
| 7. Alexander Zharovsky | 7. Kaiden Guhle |
| 8. Jacob Fowler | 8. Joshua Roy |
| 9. L.J. Mooney | 9. Adam Engstrom |
| 10. Hayden Paupanekis | 10. Arber Xhekaj |
| 11. Jakub Dobes | 11. Logan Mailloux |
| 12. Adam Engstrom |
12. Justin Barron |
| 13. Florian Xhekaj | 13. Cayden Primeau |
| 14. Owen Beck | 14. Owen Beck |
| 15. Bryce Pickford | 15. Jakub Dobes |
Tout bien considéré, je trouve le top 15 de 2025 légèrement supérieur à celui de 2024. Passablement différent aussi avec neuf attaquants au lieu de cinq…
On peut aisément diviser ce nouveau top 15 en cinq catégories distinctes.
Pickford, Beck et F. Xhekaj sont des futurs joueurs de soutien fiables avec chacun de belles qualités qui les rend assez uniques. Leurs indicateurs pointent vers la LNH plus tôt que tard.
Engstrom, Dobes et Paupanekis ont pour leur part des potentiels un peu plus élevés et intrigants et pourraient à terme s'avérer des options égales ou supérieurs à certains éléments déjà en place. Déjà de la belle qualité...
Les paris sur Bolduc, Hage et Reinbacher nous semblent un peu plus sûrs et devraient payer très bientôt, même pour Reinbacher et Hage, que l'on voit comme des « Habitants » à temps plein peut-être dès la fin de la présente campagne. En temps et lieu, ils représenteront tous trois des ajouts directs au noyau de l'équipe.
Enfin, avec son trio final composé de Slaf, Demidov et Hutson, la banque d'espoirs du CH nous présente trois joueurs au potentiel carrément épeurant, trois joueurs dignes du top 3 de leur repêchage respectif. Peu d'équipes peuvent compter sur ce genre de « triumvirat » et celles qui ont eu cette chance ont généralement réalisé de grandes choses.
En somme, je ne vois présentement aucune équipe qui compte sur un meilleur bassin d'espoirs se combinant à un aussi solide et jeune noyau si on inclut les Suzuki, Caufield, Dobson et Guhle.
Complétez la phrase : « Ça sent la ________. »