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Statistiques avancées : le trio des jeunes parmi les pires lignes régulières de la LNH

Depuis que Cole Caufield, Nick Suzuki et Kirby Dach ont été jumelés sur le premier trio du CH, les trois jeunes ont connu de très bons moments ensemble. Le temps de quelques semaines, ils ont remporté des matchs à eux seuls en raison de leur créativité offensive et de leur grosse production.

Ceci dit, depuis quelques matchs, c’est un peu plus pénible pour les jeunes, qui ont d’ailleurs été séparés à quelques reprises durant les dernières semaines. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils jouaient au-dessus de leur tête ou si les autres équipes se sont simplement ajustées (ou un peu des deux), mais ça se complique pour eux.

Et au-delà de la production qui fait défaut, les statistiques avancées ne leur sont pas très favorables non plus. En effet, selon MoneyPuck, seuls huit autres trios ayant joué au moins 150 minutes ensemble contrôlent moins les opportunités de marquer sur la glace que le trio des jeunes à Montréal.

Le trio des jeunes contrôle 47,1 % des buts attendus lorsqu’il est sur la glace. Concrètement, ce que ça veut dire, c’est que lorsque les trois sont réunis sur la patinoire, plus de la moitié du temps, c’est l’équipe adverse qui a le plus de chances de marquer étant donné qu’ils ont de meilleures opportunités.

Ce n’est pas forcément une énorme surprise considérant que le trio n’a pas exactement une vocation défensive, mais ça veut dire que leur apport offensif ne compense pas assez. Ils obtiennent beaucoup d’occasions de marquer, mais ils en accordent aussi beaucoup.

Quand les occasions se traduisent en buts comme c’était le cas dans les dernières semaines, ça ne paraît pas autant. Or, avec les trois gars qui en arrachent offensivement depuis quelques matchs, ça fait en sorte que le trio a énormément de difficultés.

Ce n’est peut-être qu’un simple passage à vide et les trois sont tellement talentueux qu’il faut s’attendre à ce qu’ils rebondissent tôt ou tard, mais ce que ça démontre aussi, c’est qu’ils n’ont pas assez d’aide pour gérer les gros trios offensifs adverses. Si le CH avait une grosse deuxième ligne qui pouvait créer un peu d’offensive tout en étant capable de jouer du bon hockey dans sa zone, les trois jeunes auraient la vie bien plus facile, mais actuellement, ce n’est pas le cas.

Encore une fois, il ne faut pas partir en peur, mais c’est intéressant de voir que le trio était peut-être dû pour un brin de régression. Espérons toutefois qu’ils ne s’enliseront pas pendant des semaines de temps.

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