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Serge Savard s’en prend (encore) à Geoff Molson et à Marc Bergevin

C’est connu, Serge Savard a la critique facile lorsqu’on parle du Canadien de Montréal.

Au cours des dernières années, il s’en est pris à Marc Bergevin, à Geoff Molson, à la culture de l’équipe, la direction… Il réitère souvent qu’il ne ferait pas les mêmes choses que les dirigeants du club montréalais.

Même qu’on se rappelle qu’il aurait aimé voir Benoit Brunet obtenir le poste qui aura finalement été confié à Jeff Gorton. 

Vraiment? 

Bref, on comprend que l’homme en question n’a pas la langue dans sa proche lorsqu’il est question de l’équipe à laquelle il a été le directeur général pendant un certain temps.

Et le principal intéressé a poursuivi sur ce qu’il semble adorer faire, soit de savonner le Canadien ainsi que Marc Bergevin et Geoff Molson.

Faut-il vous rappeler que Savard avait suggéré l’embauche de Bergevin… mais qu’il a confié que ce dernier n’avait pas suivi le plan que lui et Molson lui avaient déposé?

L’homme de 76 ans était de passage à l’excellent podcast de Tony Marinaro (que vous pouvez entendre juste ici) et a tenu des propos assez révélateurs sur ses sentiments face à son ancienne équipe.

Premièrement, l’ancien du CH a confié qu’il a trouvé le règne de Marc Bergevin comme étant un désastre en raison des « piètres » choix au repêchage de l’équipe dans la dernière décennie.

Ah oui, et cette dernière décennie, il l’avait qualifiée de catastrophique il y a quelques semaines.

Ensuite est venu le temps de parler de Geoff Molson, avec qui il n’a pas été plus tendre.

Il a réitéré le fait que le proprio du CH ait donné des « high five » à Ryan Poehling lorsque ce dernier avait marqué trois buts à son premier match dans la LNH en sachant que l’équipe allait rater les séries, un geste qui n’aurait vraiment pas dû être posé selon lui.

La liste des critiques dans cet épisode est assez longue, disons-le ainsi.

M. Savard a confié à Tony Marinaro qu’il ne voyait aucunement Cayden Primeau devenir un gardien numéro 1 dans la LNH. Jamais, même!

Est-ce un peu poussé comme théorie? Évidemment. Crime! Le kid a 22 ans. Il lui reste encore de belles années à se développer et qui sait, peut-être qu’un jour il défiera les pronostics de l’ancien DG pour s’établir comme un vrai numéro un, que ce soit à Montréal ou non.

Serge Savard est un grand de l’histoire du Canadien de Montréal et a toujours eu le succès de l’équipe à cœur. Mais, a priori… il semble détester l’équipe par moments si on se fie à ses nombreux commentaires. Et je n’ai pas l’impression que la tendance changera au cours des prochaines années. 

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