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Selon Renaud Lavoie, le Canadien ne rachètera pas de contrat cet été

Kent Hughes l’a répété à maintes reprises depuis son arrivée à Montréal: l’équipe était dernière au classement, mais première en ce qui a trait à la masse salariale. Évidemment, c’est un problème majeur. En fait, c’était probablement le dossier le plus important auquel le nouveau directeur général devait s’attaquer.

Un des premiers morceaux de ce casse-tête a été joué ce soir avec le départ de Shea Weber. 

Mais les maux de tête du Tricolore ne sont pas finis. Selon le site CapFriendly, le Canadien aurait actuellement un peu moins de 2 millions $ de disponible sous le plafond salarial. Considérant que Michael Pezzetta, Rem Pitlick et Alexander Romanov doivent tous être signés, c’est très peu.

Évidemment, l’ajout de Carey Price sur la liste des blessés et un ou deux échanges de plus aideraient, mais il reste que l’équipe est dans une position précaire.

Dans les derniers mois, plusieurs ont donc proposé un rachat de contrat afin de remédier à la situation. Le nom qui est revenu le plus souvent dans ce scénario est celui de Jonathan Drouin. 

Concrètement ça permettrait à l’équipe de sauver environ 3,67 millions $ sur deux ans.

En réaction à l’échange de Weber, Renaud Lavoie s’est fait demander si un rachat de contrat de la part du CH cet été serait envisageable. Sa réponse a été nette:

À moins d’un changement de dernière seconde ou quelque chose que les Canadiens n’avaient pas vu venir, [ça n’arrivera pas]. Je te dirais que les chances que ça survienne sont extrêmement minces, ça ne dépasse même pas 5%.

Puis lorsqu’il s’est fait poser la question spécifiquement pour Drouin, il a répondu ceci:

Je sais que les gens vont penser à lui, mais c’est sa dernière année de contrat et c’est un joueur qui est très talentueux, a rappelé Lavoie. Il est capable d’aider les Canadiens.

Personnellement, j’abonde dans le même sens que Lavoie. Puisqu’il lui reste seulement un an de contrat, un rachat ne vaudrait pas la peine. La situation salariale à court terme n’est tout simplement pas assez critique.

Le Tricolore est loin de s’attendre à être compétitif l’an prochain. Si l’ancien du Lightning performe bien, il sera échangé avant la date limite et l’équipe pourrait recevoir quelque chose d’intéressant en retour.

S’il joue mal ou peu, il deviendra agent libre sans compensation à la fin de la saison et Montréal n’aura plus à se soucier de lui.

Bref, ils n’ont rien à perdre en le gardant. Hypothéquer sa masse salariale de 1,833 millions $ en 2023-2024 pour des petits gains en 2022-2023 ne vaudrait tout simplement pas la peine.

Surtout que (oui, je me répète), mais le Canadien ne sera  pas bon l’an prochain. Ce sera une autre année de misère qui permettra au club de repêcher tôt.

Puis avec Dadonov, Drouin et Byron qui deviendront tous UFA l’été prochain, Hughes pourrait obtenir un retour intéressant à la date limite des échanges si ces joueurs connaissent de bonnes saisons.

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