Sean Farrell n’est pas prêt physiquement pour la LNH, croit Stéphane Waite

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L’autre soir à Philadelphie, à son premier match pro en carrière, Sean Farrell n’a pas amassé de point, mais il n’a pas mal joué pour autant. Il a été jeté dans la gueule du loup et c’est normal qu’il n’ait pas dominé.

Mais hier soir contre les Panthers, l’Américain a marqué son premier but en carrière. Merci à Alex Lyon pour le cadeau.

Farrell terminera vraisemblablement la saison à Montréal, mais est-ce qu’il sera de l’alignement l’an prochain? La question mérite d’être posée. Après tout, si tout se passe bien, les blessés reviendront au jeu et il y aura de la compétition pour les postes restants.

Stéphane Waite s’est fait poser la même question et selon lui, l’espoir n’est pas encore prêt pour la LNH. Du moins, il ne l’est pas physiquement.

Alexandre Pratt n’est toutefois pas d’accord. Selon lui, Kent Hughes effectuera des échanges cet été, ce qui va libérer des postes. Le principal intéressé aura sa place au soleil, donc.

Waite a vu le petit attaquant dans les deux matchs auxquels il a participé, mais spécialement le premier, tomber sur la patinoire en bataille pour la rondelle. À 5 pieds 9 pouces, 175 livres, on peut comprendre pourquoi. Toujours selon l’ancien entraîneur des gardiens du Tricolore, une saison ou deux à Laval va certainement l’aider.

Ça va lui faire du bien de jouer un an ou deux contre des gros bonhommes dans la Ligue américaine. – Stéphane Waite

Celui qui a dominé à sa dernière année universitaire est présentement en période d’évaluation et s’il peut continuer son bon travail et inscrire des points à sa fiche, il va certainement gagner quelques points en vue du prochain camp d’entraînement.

Parce que même s’il est petit, il a d’autres atouts. Et ce n’est pas comme si c’était impossible de jouer (et être bon) dans la meilleure ligue de hockey au monde avec une telle grandeur. Cole Caufield, Torey Krug, et j’en passe, le font.

Bref, il reste encore six matchs à la saison et d’ici là, nous aurons une meilleure idée d’où Farrell est rendu dans son développement. Chose certaine, il est sur la bonne voie.