Il y a quelques années seulement, Ryan Poehling était en train de se faire un nom au sein de l’organisation du CH. Le jeune attaquant avait connu tout un Championnat mondial junior, et à son premier match dans la LNH, il avait inscrit trois buts avant de marquer le filet gagnant en tirs de barrage.
Dans une saison qui ne voulait plus rien dire, ça ne changeait rien, mais ça demeurait une belle victoire face aux Maple Leafs.
Or, Poehling a connu sa part d’ennuis dans les saisons suivantes, et visiblement, il n’avait plus la tête à Montréal. Il a finalement demandé une transaction l’an dernier et il a été échangé aux Penguins en compagnie de Jeff Petry.
En retour, le CH a obtenu un certain Mike Matheson.
Ceci dit, le nouveau départ n’a visiblement pas eu l’effet escompté pour Poehling, qui ne connaît pas une grande saison à Pittsburgh. En 42 rencontres, il n’a que cinq buts et 11 points.
Le joueur de centre, désormais âgé de 24 ans, ne passe que 11 minutes sur la glace en moyenne par match et il assume surtout un rôle d’énergie.
Il alterne entre le troisième et le quatrième trio, présentement.
C’est pour cette raison qu’on ne l’a pas vu affronter le Canadien lors de la rencontre du 14 mars dernier.
À ce stade-ci de sa carrière, difficile d’assumer que Poehling fera un grand pas vers l’avant et qu’il deviendra un joueur de calibre top-6. Il n’est pas un vilain joueur, lui qui amène une dose d’énergie et qui tue des pénalités à Pittsburgh, mais ça semble improbable de le voir devenir quelque chose de plus.
Clairement, donc, le Tricolore ne doit pas trop se mordre les doigts d’avoir échangé Poehling, d’autant plus qu’il a été un morceau qui a permis d’amener Mike Matheson en ville. J’espère pour Poehling qu’il sera en mesure de progresser encore un brin, mais je ne m’attends pas à beaucoup plus de sa part, bien franchement.