Qu’est-ce qui ne va pas avec les gens?
Le confinement et la pandémie semblent avoir rétréci la patience et le gros bon sens d’une bonne partie de la population.
Les Golden Knights, ayant terminé parmi les quatre premières équipes dans l’Ouest au classement général, ne disputent pas une série de qualification actuellement. Ils jouent plutôt un mini round robin avec les Stars, les Blues et l’Avalanche.
Lundi, Lehner a obtenu le départ (et non Marc-André Fleury). Avant la rencontre (remportée par Lehner et les Knights), le gardien de but s’est agenouillé avec Ryan Reaves, Tyler Seguin et Jason Dickinson en support à la communauté noire. Ça s’est passé précisément durant l’hymne national.
Donald Trump raconte qu’il n’aime pas ça et qu’il change de poste lorsqu’il voit une telle chose, mais bon… faut croire qu’il n’est pas le seul.
Au cours des dernières heures, Lehner a confié à un journaliste suédois avoir reçu des menaces de mort suite à son geste.
Lehner n’était pas mal intentionné. Il souhaitait seulement démontrer son support envers les minorités ethniques (principalement la communauté noire américaine ici).
« C’est triste de voir à quel point les choses peuvent prendre de l’ampleur sur les réseaux sociaux. Mais c’est quelque chose en quoi je crois. C’est ma réalité et celle de plusieurs être chers à mes yeux. Les médias tentent d’en faire une histoire politique mais à la base, il est question ici de donner la même chance à tout le monde, d’une histoire humaine. » – Robin Lehner
Il a même été jusqu’à avouer qu’il avait passé plusieurs mois avec des militaires abandonnés par le système durant sa rehab il y a quelques années. Il a discuté de son geste avec plusieurs d’entre-eux et ceux-ci n’ont aucun problème avec ce genou par terre.
Lehner n’est (vraiment) pas le premier athlète à recevoir des menaces de mort parce qu’il osé poser un genou au sol, malheureusement.
Il va falloir un jour prendre un peu de maturité en tant que société occidentale… et arrêter de souhaiter la mort de certaines personnes avec qui nous ne sommes pas d’accord. On l’échappe (vraiment) depuis quelque temps…