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Richard Martel ne voulait pas d’un Français (Antoine Roussel) à Chicoutimi

Quand on pense au sport français, le hockey n’est pas le premier sport qui, d’instinct, nous vient en tête. Il y a évidemment des joueurs de hockey – et des très bons à part de ça – là-bas, mais pas autant qu’ailleurs.

Et Antoine Roussel le démontre depuis de nombreuses années.

Richard Martel, à l’époque où il était à la barre des Saguenéens de Chicoutimi, était de ceux qui ne croyaient pas qu’un Français pouvait avoir un impact dans un club de la LHJMQ. À ses yeux, il se faisait visiblement mieux ailleurs.

C’est pourquoi quand le recruteur Pierre Parent lui a parlé de Roussel, il a d’abord refusé.

À ses yeux, il était tout simplement illogique de voir un Français débarquer dans la Q. Ça ne se faisait pas.

Là, arrête, la saison est déjà commencée, arrive-moi pas avec un Français!

Excusez-moi, je ne veux dénigrer personne, mais un Français dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, arrête! Tu me dis que c’est la merveille masquée, c’est quoi?! – Richard Martel

C’est ce qu’il a affirmé hier soir sur les ondes de TVA Sports en entrevue avec Dave Morissette.

Un jour, il s’est tanné de voir son recruteur le harceler et il lui a dit de l’amener au Québec. Au début, il ne croyait pas que son intensité allait perdurer dans le temps. Qu’il allait s’essouffler.

Mais il n’en fut rien. Roussel a continué de tout donner et il s’est bien adapté, lui qui a rencontré une fille du coin et qui s’y est ultimement établi.

L’histoire nous apprendra que le petit fatiguant a toujours conservé son style de jeu et qu’il s’est rendu dans la LNH – et qu’il y a connu une belle carrière.

Morale de l’histoire? Ne soyez pas raciste.

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