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Rétrospective : les fans de sports montréalais sont restés sur leur faim

Il ne faut pas se cacher la tête dans le banc de neige dehors : 2018 n’a pas gâté particulièrement Montréal et le Québec sur le plan du sport professionnel avec l’Impact, le Canadien et surtout, les Alouettes.

Il ne fait aucun doute que les raisons de se réjouir sont très minces pour les amateurs des Moineaux. L’attaque est famélique, Mike Sherman a connu des difficultés à s’adapter au football canadien.

Tous les regards sont tournés vers le DG Kavis Reed, qui a droit à une dernière chance de se racheter après trois ans de règne sans résultats. Il semble improviser son plan au gré du vent.

Son plus grand coup d’éclat a été l’acquisition de Johnny Manziel à un prix exorbitant. Les Tigers Cats doivent se frotter les mains de satisfaction d’avoir pu mettre la main sur deux choix de premier tour au repêchage.

Car rien n’indique que par magie, les Alouettes vont redevenir une puissance.

Du côté du Canadien et de l’Impact, on ne peut pas dire que tout est noir. Oui, la saison 2017-2018 s’est terminée très mal, avec une fiche bonne pour le 28e rang au classement général. Le congédiement de Marc Bergevin a été réclamé par les partisans et une majorité d’experts.

Ce n’est pas survenu, mais des changements derrière le banc du CH et du Rocket et un nouveau capitaine en Shea Weber ont apporté un vent de fraîcheur salutaire.

Quelques mois plus tard, le DG a su mener son fameux plan à terme. Les séries ne sont pas garanties à Montréal, mais à tout le moins, le reset porte ses fruits.

Les transactions majeures impliquant Alex Galchenyuk et Max Pacioretty ont rapporté des dividendes très intéressants. Max Domi s’impose parmi les meilleurs attaquants du Bleu-Blanc-Rouge et Tomas Tatar a su faire sa place pour contribuer avec sa touche de marqueur.

Et la carte cachée, s’il en est une, de la transaction avec Vegas, Nick Suzuki, a une saison junior très prometteuse.

Tout ça sans compter que Trevor Timmins a fait fi des projections de plusieurs experts en jetant son dévolu sur Jesperi Kotkaniemi au repêchage, un joueur qui ressemble de plus en plus à son compatriote Aleksander Barkov.

Du côté de l’Impact, un début de saison plus que chancelant a miné les chances de la troupe de Rémi Garde de prendre part aux séries. Le onze montréalais a attendu jusqu’au dernier jour de la saison avant de connaître son sort.

Les défis dans les prochaines seront grands. L’embauche de Patrick Leduc dans les opérations soccer et le départ d’Adam Braz va amener une nouvelle perspective à l’équipe, qui a eu sa part de problèmes pour attirer Jimmy Briand dans une saga digne d’un roman-feuilleton.

LA question qui va occuper l’Impact et ses fans : est-ce que ce sera vraiment la dernière saison d’Ignacio Piatti avec le Bleu-Blanc-Noir? Si oui, les conséquences seront grandes.

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