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Nick Suzuki : un joueur de troisième trio, au mieux ?

L’avenir est radieux, à Montréal.

Il y a à peine un an, personne n’osait s’emballer quant au futur du Canadien, la banque d’espoir n’étant pas très reluisante à l’époque. Ceci dit, les repêchages de 2017 et de 2018 auront changé la donne.

Évidemment, tout le monde pense à la sélection de Jesperi Kotkaniemi, lors du tout dernier encan, mais plusieurs jeunes comme Josh Brook, Jesse Ylonen ou encore Jacob Oloffson ont une réelle chance de jouer dans la LNH dans le futur. 

Qui plus est, Marc Bergevin a échangé Max Pacioretty pour mettre la main sur un espoir talentueux et promis à un bel avenir en Nick Suzuki. Plusieurs le voient comme un rouage important sur le top 6 du CH dans le futur, lui qui a déjà amassé 43 points en 28 matchs dans la OHL cette saison.

Par contre, ce n’est pas l’avis de Simon Boisvert. À défaut d’être un joueur d’impact, l’ancien dépisteur pense que Suzuki a les qualités de s’établir dans la LNH, mais plutôt sur un 3e trio.

Son point de vue se défend, surtout lorsqu’on sait que la LNH est une ligue où la vitesse est reine. L’un des principaux défauts de Suzuki est certainement lié sa vitesse. Cela ne veut pas dire qu’il est lent, mais il a du travail à faire sur son coup de patin.

Cependant, le joueur de centre possède un excellent tir, des mains dignes de ce nom et un hockey IQ au-dessus de la moyenne.

Au final, personne ne peut prédire – pour le moment – si Suzuki sera un joueur d’impact, mais une chose est certaine : il a du potentiel.

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