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Repêcher Juraj Slafkovsky a permis au Canadien de tenter sa chance sur de plus petits joueurs

Le Canadien en a surpris plusieurs le 7 juillet dernier en choisissant Juraj Slafkovsky au tout premier rang du repêchage de la LNH.

Depuis, on en a appris sur le raisonnement derrière cette sélection. Plusieurs membres de l’état-major en ont parlé aux médias, mais du contenu sur le processus derrière a aussi été partagé sur les réseaux sociaux.

S’il y a bel et bien quelque chose que nous avons compris depuis, c’est que le Slovaque était considéré comme un spécimen rare que l’organisation ne souhaitait pas voir passer entre ses mains. D’une part, ses accomplissements face à des adultes sur la scène internationale ont été tout simplement historiques.

De plus, son physique absolument incroyable pour son âge (environ 6’4 et 230 livres) en fait rêver plusieurs.

D’ailleurs, Christopher Boucher, le directeur du département d’analyse de statistiques avancées, aurait aussi eu un rôle important dans la décision.

Mais tel que détaillé dans un article récemment paru sur le site internet du CH, la sélection de Slafkovsky a aussi un une incidence sur les choix dans les rondes subséquentes. 

En effet, mettre la main sur un gros bonhomme comme l’ailier slovaque a permis au Tricolore de tenter sa chance sur des joueurs de plus petit format lors des autres rondes. C’est ce qui explique le fait que des espoirs comme Filip Mesar (5’10), Lane Hutson (5’8), Vinzenz Rohrer (5’10), Cédrick Guindon (5’10) et Miguël Tourigny (5’8) font désormais partie parti de l’organisation.

Au repêchage, les plus petits joueurs sont aussi synonymes de plus grand risque. En raison de leur plus petite stature, ils ont effectivement moins de chances de percer dans la LNH. Il y a des joueurs de 5’9, mais la liste est beaucoup plus courte que celle de ceux mesurant 6’1.

Dans les derniers mois, plusieurs personnes ont mentionné que Lane Hutson constitue un choix risqué, mais qu’il pourrait aussi être un vol. 

Sauf que si le Canadien n’avait pas repêché Slafkovsky en premier et ne possédait pas une immense banque de choix (11 joueurs en 2022), il n’aurait pas pu prendre le risque que constitue un petit défenseur comme Hutson.

Par exemple, des équipes comme le Colorado (deux choix) ou Toronto (cinq choix) ne pouvaient pas se permettre de prendre des paris de la sorte. Quitter le repêchage les mains vides (comme c’est probable avec des choix plus risqués) aurait fait très mal.

Puisque le CH possède encore beaucoup de choix l’an prochain (11) et en ajoutera certainement d’autres d’ici là, il faut s’attendre à voir le club prendre des paris risqués. L’organisation compte déjà sur une bonne quantité d’espoirs, mais il est désormais temps d’ajouter davantage de qualité.

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