Repêchage : Christopher Boucher semble avoir eu un rôle important dans le processus

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Quand Jeff Gorton et Kent Hughes se sont amenés à la barre du Canadien il y a quelques mois, ils ont rapidement identifié que le département de statistiques avancées de l’organisation montréalaise était en piteux état et qu’il fallait le moderniser. Du moins, c’est ce que Gorton avait affirmé à son tout premier point de presse à Montréal.

Parce que oui, même si les statistiques avancées (ou analytics) ne sont pas la seule vérité, elles demeurent tout de même un bon atout à avoir dans l’évaluation des joueurs. Et plus on a d’atouts (de qualité), mieux on peut brosser un bon portrait des joueurs, non?

Pour mener ce nouveau département, le CH a embauché Christopher Boucher en mai dernier, qui avait été un gros morceau chez SportLogiq. On parle d’un homme qui a de l’expérience dans le domaine et qui connaît son affaire.

Et hier, dans une vidéo publiée par le CH sur les coulisses du repêchage, on a pu voir en quoi consistait une partie du rôle de Boucher au sein de l’organisation. Dans les rencontres précédant le repêchage, on voit Boucher être impliqué dans la quasi-totalité des discussions et donner son avis sur les différents joueurs.

Et tout ça, ça m’encourage. Le Canadien avait un énorme retard au niveau des statistiques avancées, et clairement, le fait que Boucher ait été parmi les plus impliqués dans les discussions me laisse croire que ce n’est pas que de la poudre aux yeux : on veut que les statistiques avancées soient considérées dans les décisions.

Encore là, ça ne doit pas être le seul facteur. Il y a des intangibles qui ne se mesurent pas via des formules mathématiques, comme la personnalité d’un joueur. Et c’est pourquoi j’ai bien aimé le plaidoyer de Nick Bobrov en faveur de Juraj Slafkovský, qui a non seulement vanté le joueur, mais aussi la personne.

Pour en revenir à Boucher, on ne connaît pas l’entièreté de ses responsabilités au sein de l’organisation sur une base quotidienne, mais si on se fie au repêchage, il semble avoir un rôle important, et c’est une bonne chose. Bobrov a notamment vanté la précision des modèles de Boucher et il semble voir en ceux-ci des outils importants pour aider l’organisation à prendre des décisions hockey.

Il y a encore du chemin à faire et l’organisation doit continuer d’investir des ressources dans ce département, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est pris au sérieux.

On verra donc ce que ça donnera dans les années à venir, mais visiblement, on essaie de faire place à un peu de modernité dans les décisions de l’organisation. Et ça, c’est une bonne chose.