Y a-t-il quelque chose de plus gracieux qu’un golfeur en mauvaise position dans une trappe de sable, réussissant à approcher sa balle à deux pieds de la coupe?
Il y a un élément de classe et de spectacle qui vient avec l’exploit de se sortir d’impasse. Même si au préalable, il a fallu que quelqu’un gaffe pour se mettre dans le pétrin.
C’est pourquoi les Rangers de New York constituent l’équipe à suivre cet été.
Les Blue shirts ont merdé. Ils ont joué leur va-tout à la date limite des transactions, liquidant leur banque de choix au repêchage pour des vétérans qui augmenteraient temporairement leurs chances de soulever la Coupe Stanley. Au cours des trois dernières années, ils ont acquis Martin St-Louis, Keith Yandle et Eric Staal… Mais ont dû céder trois choix de 1re ronde (2014,2015, 2016), trois sélections de deuxième tour (2015, 2016, 2017) et deux excellents espoirs en Anthony Duclair et Aleksi Saarela.
Cette équipe n’a pas repêché en première ronde depuis 2013. Et leur stratégie ne leur aura rapporté aucune Coupe Stanley.
Sans marge de manoeuvre sous le plafond salarial, elle devra trouver le moyen de s’entendre avec les jeunes Kevin Hayes, JT Miller et Chris Kreider, qui demanderont des augmentations.
Comment le directeur général Jeff Gorton assurera-t-il l’avenir de son organisation? Sa créativité sera plus que jamais mise au test. Il nous promet donc un été qui sera fascinant.
Les Rangers ont en surplus ce qui fait saliver toutes les équipes: des joueurs de centre. Derrick Brassard, Derek Stepan, Kevin Hayes, JT Miller et Oscar Lindberg… On en compte cinq assez bons, pouvant piloter un trio offensif. Rien à voir avec un Danault, De la Rose ou McCarron de trop. Vous avez là cinq centres qui ont prouvé être capables de produire dans la Ligue nationale. Il y a certainement de quoi à faire avec cela.
Logiquement, l’état major voudrait larguer le contrat de Stepan, qui recevra en moyenne 6,5 millions par année jusqu’en 2021. Le droitier de 25 ans a produit 53 points en 72 matchs la saison dernière. Parions que certaines équipes avec de l’espace sous le plafond se montreraient intéressées.
Kevin Hayes, 24 ans, a été rayé de la formation à quelques occasions par Alain Vigneault et a bizarrement vu son rôle diminuer par rapport à l’an dernier. Ce colosse de 6’5 est reconnu pour la qualité de ses offrandes.
En rafale
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— Jason Gold (@JayGold85) June 5, 2016
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Sa soeur également!
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