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Phillip Danault : une entente trop courte?

Le dossier le plus important de Marc Bergevin est désormais réglé. Notre directeur général favori pourra enfin prendre un peu de repos après avoir accordé une entente de trois ans à Phillip Danault.

Marc Bergevin est donc parvenu à acheter une année d’autonomie complète à son centre, qui aurait pu goûter au marché des agents libres plus tôt en acceptant une entente de deux ans. En théorie, c’est donc un coup satisfaisant…

Mais ce n’est pas idéal. Dans trois ans, lorsque Danault atteindra l’autonomie complète, il aura le gros bout du bâton dans ses négociations avec le Canadien. S’il performe bien au cours des prochaines années, il pourra exiger une longue entente lucrative puisqu’il n’aura que 28 ans.

En 2021, lorsque le centre négociera sa nouvelle entente, le Canadien devra être plus vigilant de sa situation sous le plafond salarial. Des jeunes tels que Ryan Poehling et Jesperi Kotkaniemi recevront de petits salaires, mais devront recevoir des prolongations de contrat au cours des années suivantes.

À ce moment, ces deux espoirs devraient tranquillement prendre leur envol. Jacob Olofsson pourrait également faire son entrée dans le portrait…

Malgré cela, il faut garder en tête qu’on a jamais assez de centres. Surtout qu’il est impossible de prévoir le développement d’un espoir.

Le Canadien aurait pu s’assurer d’une certaine profondeur à cette position en accordant une entente de six ans à Danault, quitte à le faire jouer à l’aile ou à l’échanger dans quelques années. Les centres possèdent toujours une bonne valeur sur le marché des transactions!

Bien sûr, pour convaincre Danault d’accepter une plus longue entente, Marc Bergevin aurait été obligé de lui offrir un salaire annuel plus important, pari que le Canadien n’était peut-être pas prêt à prendre…

Une entente qui convient à tout le monde

Joel Armia a signé une entente encore plus courte que Phillip Danault, qui prendra fin suite à la prochaine campagne. Sa signature est cependant un excellent coup de Marc Bergevin.

Il faut dire que la situation des deux joueurs est complètement différente. Si Danault a prouvé sa capacité à performer en tant que troisième centre dans la LNH, Armia a toujours des croutes à manger.

C’est pourquoi Marc Bergevin lui a accordé une entente courte pour lui donner la chance de prouver de quel bois il se chauffe. S’il performe, le Finlandais passera à la caisse. Si ce n’est pas le cas, il sera facile pour le DG montréalais de l’échanger à une équipe gagnante à la date butoir.

Au terme de son entente, Armia sera toujours agent libre avec restriction.

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