On sait que plusieurs ont été déçus du travail de Marc Bergevin à la date limite des transactions, car on attendait des renforts de qualité, particulièrement pour le flanc gauche de la défensive.
En ce qui me concerne, ma seule déception, c’est qu’un 2e gardien plus efficace que Niemi n’a pas été acquis. Le reste, je considère que le DG a bien fait de ne pas sacrifier son futur pour une solution bonne que pour le court terme.
Donc, les ajouts se sont résumés à Christian Folin, Dale Weise, Nate Thompson et Jordan Weal. Depuis le 25 février, le Tricolore a 4 victoires en 10 rencontres et de plus en plus, certains se demandent si les nouveaux venus n’ont pas altéré la belle chimie d’équipe.
Stu Cowan: Deadline deals haven't boosted Canadiens' fortunes https://t.co/fGPOYzWiEC pic.twitter.com/pdvO9q5f1M
— Hockey Inside/Out (@HabsIO) March 18, 2019
Ce n’est pas l’avis de Claude Julien et de Brendan Gallagher, qui assurent que le vestiaire est uni et que tous apportent leur grain de sel pour faire avancer le Canadien.
S’ils avaient dit le contraire, j’aurais été plutôt étonné, pas vous?
Je pense toutefois que l’on s’attarde un peu trop à la chimie, même si les joueurs obtenus ne rapportent pas de gros dividendes dans la colonne des victoires comme espéré.
Cependant, au début de la saison, on a souvent vanté le fait que les joueurs, particulièrement sur le 4e trio, devaient compétitionner pour y demeurer.
Depuis un mois, ça ne semble plus être toujours le cas et certains ont davantage de chances que les Hudon (qui pourrait aider en attaque) et Deslauriers (qui est meilleur que Weise), pour ne nommer qu’eux. La notion du mérite semble évaporée et variable.
En défensive, Mike Reilly a souvent facilité le choix des entraîneurs. Mais à l’attaque, certains auraient mérité une pause dans les estrades pour prendre du recul. Si c’est bénéfique pour Kotkaniemi, ce l’est pour d’autres.
Cela dit, cette période difficile pour le Canadien tombe peut-être à un mauvais moment et elle va faire grandir l’équipe pour le mieux si c’est bien mené.
Tant qu’on gère bien le problème, qui se situe au-delà des acquisitions avant le deadline.