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Par moments, Michaël Bournival ne savait pas s’il voulait encore vivre

Dans l’ensemble de sa carrière, Michaël Bournival a joué 113 matchs dans la LNH. 89 dans l’uniforme du CH, et 24 sous les couleurs du Lightning de Tampa Bay. Aujourd’hui, âgé de seulement 30 ans…

Le Québécois a décidé d’accrocher ses patins au terme de la saison 2018-2019 en raison des blessures, mais surtout en raison des commotions cérébrales. Le Réseau Des Sports (RDS) a réalisé un documentaire sur lui dans le cadre de l’émission « Trajectoires », où on apprend que le principal intéressé ne l’a pas nécessairement eu facile lors de son séjour à Montréal.

En fait, il a pratiquement vécu l’enfer.

En gros, Michaël explique qu’il a subi des commotions cérébrales sans toutefois n’en parler pour ne pas briser ses chances de jouer dans la LNH. Une méthode qui était souvent employée par les « joueurs de soutien », parce que ces derniers n’ont jamais une place garantie dans la LNH.

À un certain point, il a dû en faire part aux médecins de l’équipe puisqu’il ne se sentait plus bien physiquement. Il a manqué beaucoup de temps en raison des symptômes reliés aux commotions qu’il a subies… et il a joué seulement 41 matchs en 2014-2015 (29 dans la LNH, 12 dans la Ligue américaine).

En 2015-2016, Bournival s’est retrouvé à St. John’s dans la Ligue américaine, et c’est exactement à ce moment-là que les choses ont commencé à devenir très, très difficiles pour le joueur. Autant mentalement, que physiquement.

Je ne mentirais pas si je disais que des fois je me disais que je ne sais pas si je veux encore vivre. J’ai traversé des moments noirs. – Michaël Bournival

L’ancien du CH raconte qu’il se sentait isolé à St. John’s et qu’il n’allait vraiment pas. Le hockey ne lui procurait plus de plaisir comme avant, si bien qu’il n’était plus capable de livrer la marchandise sur la patinoire. Et quand toutes ces choses-là s’enchaînent, ça donne des situations comme celle-ci.

« Ma vie était un calvaire », a-t-il confié en parlant de ces moments difficiles…

Et c’est triste à entendre. Si vous avez l’occasion de visionner l’épisode en question, je vous conseille fortement de le faire. Je vous conseille toutefois de vous procurer une boîte de mouchoirs si vous décidez de le regarder.

En voici un extrait :

La vie, aujourd’hui, est toutefois plus joyeuse pour Michaël. Il profite de la vie accompagné de ses enfants.

Aussi, en juin dernier, il a gradué à l’UQTR en obtenant son diplôme en kinésiologie avec une moyenne de 4,27 sur 4.30.

Je ne pense pas avoir besoin de vous dire que c’est excellent, comme note. Hehe. Et pour ses succès, il a été récompensé en recevant la Médaille d’argent de la gouverneur du Canada au cours de ce même mois de juin.

La journée Bell Cause, c’était hier. Et c’est en entendant des témoignages comme celui-ci que l’on comprend à quel point la santé mentale est importante.

Bravo, Michaël.

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