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Rick Tocchet a qualifié ses joueurs de « softs » à son deuxième match derrière le banc

Rick Tocchet effectuait ses débuts derrière le banc des Canucks de Vancouver, mardi soir. La formation recevait les Blackhawks de Chicago, ce qui donnait une bonne occasion à l’entraîneur de commencer du bon pied.

C’est ce qui est arrivé, alors que les Hawks se sont inclinés par la marque 5-2. Dans la nuit de mardi à mercredi, les joueurs et le personnel d’entraîneurs des Canucks se sont dirigés à Seattle pour y affronter le Kraken, hier soir…

Et la chaîne semble avoir débarqué. Oui, déjà.

Les Canucks se sont fait rincer, laver, dominer, assommer (utilisez le terme que vous voulez) et ont perdu la rencontre 6-1. Mais, c’est surtout en regardant ce qui s’est passé après la rencontre, alors que Tocchet s’entretenait avec les médias suite à la défaite, que ça devient décourageant.

Premièrement, Tocchet semblait tout simplement être sans mot face à l’effort de ses joueurs. Ai-je besoin de vous rappeler qu’il coachait seulement son deuxième match avec les Canucks?

Mais ce n’est pas tout.

Pour brasser ses gars (j’imagine que c’était sa stratégie), Tocchet a qualifié ses joueurs de « softs » (mous) après le match. Il n’a pas perdu de temps avant de les jeter en dessous du bus…

Et j’estime que ce n’est pas nécessairement la meilleure solution quand tu viens de débarquer et que tu tentes de gagner ton vestiaire. Non?

Oui, les Canucks ont mal joué. Oui, les joueurs auraient peut-être mérité de se faire parler dans le casque…

Mais le fait de voir Tocchet sortir publiquement de la sorte alors qu’il vient tout juste d’être engagé par la formation en a dérangé plusieurs, et avec raison. La situation est différente puisque Martin St-Louis a été engagé à titre d’entraîneur-chef par intérim…

Mais auriez-vous imaginé la commotion qu’il aurait causée en disant des choses comme celles-là à son deuxième match derrière le banc du CH? On en entendrait encore parler…

Et je ne crois pas que Martin serait encore l’homme de confiance. Hehe. 

Ce n’est pas comme si Rick Tocchet débarque là avec énormément de succès en tant que coach non plus. Il n’a participé aux séries qu’une seule fois en tant qu’entraîneur-chef et s’est incliné en première ronde lorsqu’il dirigeait les Coyotes en 2019-2020.

Bref. Tout ça pour dire qu’il aurait peut-être pu garder la langue dans sa poche. Surtout qu’on sait à quel point les joueurs aimaient Bruce Boudreau, alors que certains ont pleuré face à son départ. Ou, comme je le disais plus tôt…

Peut-être que Tocchet aurait pu attendre d’être dans la chambre avant de critiquer ses gars de la sorte. Et pour rajouter de l’huile sur le feu…

Même si le match d’hier était présenté à Seattle, les partisans du Kraken ont tout de même trouvé drôle l’idée de chanter « Bruce, there it is! ». Ce qui, dans les faits, est assez drôle merci.

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