Pacioretty donne de l’amour au marché montréalais | Une entrevue transparente avec Pierre LeBrun | En rafale

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Bon après-midi!

Pacioretty s’ouvre dans une entrevue avec Pierre LeBrun

Cruel, le marché montréalais? Max Pacioretty, estime qu’il s’agit d’une fausse perception. En bon capitaine, le franc-tireur a diminué les aspects négatifs de son travail, dans une entrevue avec Pierre LeBrun, publié sur le réseau ESPN.

«Tout ça, c’est un mythe, vraiment. Quand les gens disent « Ces gars-là ne peuvent même pas aller à l’épicerie [sans être dérangés]… » Bah, moi j’y vais tout le temps. Personne ne m’a apostrophé durant les neuf années que j’ai passées à Montréal. Tout le monde est heureux et passionné en ce qui concerne l’équipe. Je crois que ce mythe prend de trop grosses proportions.»

Des propos qui contrastent avec ceux que Price le Hobbit avait tenu après l’élimination subie par les Sénateurs en 2012-2013, et également avec le discours de Subban qui disait, dans son documentaire diffusé à RDS, «se soulager de beaucoup d’attention (noise) à son égard» en débarquant à Nashville.

Il semble y avoir là une stratégie du capitaine de vendre le marché montréalais à travers la ligue, afin d’aider Marc Bergevin dans sa quête d’améliorer l’équipe. Si c’est le cas, voilà des paroles de meneur. On sait que plusieurs joueurs autonomes au cours des dernières années ont levé le nez sur le Canadien. Pour des raisons financières, certes, mais également en raison de la pression que cela impliquait.

Pacioretty s’est ouvert sur plusieurs autres volets de son travail durant l’entretien, notamment les statistiques – qui font couler beaucoup d’encre à travers la Ligue, pour le meilleur et pour le pire. L’américain dit porter attention à une donnée précise pour évaluer son jeu: les touches de rondelle. Les meilleurs joueurs sont ceux qui toucheront au disque le plus souvent, car cela est synonyme d’implication dans le jeu. Au lieu de simplement se positionner pour obtenir une chance de marquer, Pacioretty veut s’inspirer de Radulov et de son contrôle de la rondelle. «Il m’a appris l’importance de conserver le disque, pas seulement pour créer du temps et de l’espace pour soi-même, mais aussi pour compliquer la tâche de l’autre équipe. Ils n’ont pas le choix de défendre et de freiner. Et lorsqu’ils font des arrêts, c’est plus facile pour un coéquipier de se démarquer.»

Pacioretty est un student of the game, comme diraient les Anglos. Un fin observateur. Je me souviens, il y a deux ans, qu’il disait aussi avoir beaucoup observé les tendances dans le jeu de Vanek, soit son côté créatif et imprévisible visant à tromper la défensive.

Le capitaine nous a aussi fait le portrait de l’ambiance dans le vestiaire. Il y a Andrew Shaw, le farceur hyperactif qui parle toujours, et détend l’atmosphère. Mitchell a aussi un côté blagueur. Pacioretty, Weber, Markov et Price sont plus calmes et ne parlent jamais pour rien.

LeBrun et Pacioretty ont discuté de la Coupe du monde, qui s’est avérée désastreuse pour les États-Unis. Le 67 dit conserver de bons liens avec Tortorella, qui a été déçu que ses propos envers lui durant le tournoi aient pris autant d’ampleur. Torts a même envoyé un message texte à Pacioretty après que le Canadien ait affronté les Blue Jackets plus tôt cette saison.

Pour ce qui est du fantasy football auquel 20 joueurs de l’équipe ont participé cette année, la finale opposera Mark Barberio et Phillip Danault à Brendan Gallagher et Jeff Petry. Et Pacioretty ne veut vraiment pas que Gallagher l’emporte… Le capitaine a utilisé son droit de veto cette année pour bloquer une transaction de Gally et ce dernier en est encore amer!

En rafale
– Paul Maurice ne serait pas sur un siège éjectable à Winnipeg, aux dires de Bob McKenzie. (Chris Nichols)

– Cinq transactions plausibles. (TVA Sports)

Ryan Miller à Dallas? Burrows à Chicago? Shane Doan au Minnesota? Jagr à LA?

Et si les Golden Knights obtenaient un choix de premier tour des Penguins à condition de ne pas sélectionner Matt Murray au repêchage d’expansion (considérations futures)?

– Harry Shipp n’est plus un membre de l’Impact!

– Vous choisissez qui?

Les deux sont excellents. Weber est plus physique. Suter passe mieux la rondelle et se veut plus agile.

– Plus de 5 contre 4 dans le format international!

On a droit à du 4 contre 3 et, du même coup, à plus d’offensive.

– Dubnyk assure!