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Mike Babcock devient un conseiller à l’Université du Vermont (et il ne sera pas payé)

Il y a quelques années, Mike Babcock était au sommet. Fort de son énorme contrat, de sa Coupe Stanley et de ses médailles d’or derrière le banc du Canada, il était l’exemple à suivre pour à peu près tous les entraîneurs.

Puis, évidemment, comme on le sait, le chat est sorti du sac. Les joueurs se sont ouverts sur sa manière de gérer ses hommes et il a perdu son emploi à la barre des Leafs de Toronto.

Contre vents et marré, il s’est toutefois trouvé un emploi. Le Canadien a quitté son pays afin d’aller au Vermont, là où il agira à titre de conseiller pour le personnel d’entraîneurs de la formation de l’Université du Vermont.

Pas au poste d’entraîneur. Pas au poste d’assistant. Au poste de conseiller… dans la NCAA.

Pour le pilote Todd Woodcroft, le lien a été facile à faire puisque les deux hommes ont appris à se connaître à McGill en tant que joueur.

Ils ont aussi travaillé ensemble en 2004 au Championnat du monde.

Il est intéressant de noter que, tel que rapporté par The Score, il ne sera pas payé. Évidemment, fort de son contrat de 50 millions de dollars, ses vieux joueurs sont assurés, mais il est définitivement spécial de voir que, quatre ans après être devenu l’entraîneur le mieux payé de l’histoire, il fait du bénévolat.

Oui, son étoile a pâli.

Au Vermont, le staff se dit très heureux de son arrivée. Il est ironique de le voir aller à l’Université quand on sait que sa manière de traiter les jeunes n’était pas optimale, mais il doit avoir appris un brin… et il ne sera qu’un conseiller.

Voyons voir ce que cela donnera, lui dont le nom circule pour aller derrière le banc aux Olympiques en 2022.

Prolongation

Est-ce que d’aller dans la NCAA sera son premier arrêt vers la rédemption et vers un poste dans la LNH un jour? L’équivalent d’aller dans la KHL pour un gars comme Bill Peters?

Ça reste à voir.

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