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Michel Therrien a été visé par un tweet de Daniel Carcillo

En début d’après-midi, mon collègue Jeff Drouin vous a parlé de la série de tweets émis par Daniel Carcillo, lui qui visaient les agissements de plusieurs entraîneurs. Il poursuivait ainsi la tendance des derniers jours qui consiste à dénoncer les actions déplacées des coachs. Un genre de #MeToo dans le monde des instructeurs au hockey, comme le mentionnait Jeff. Sans vouloir comparer les enjeux, évidemment. C’est tout simplement pour montrer la tendance de dénonciation forte et l’encouragement. 

Bref. Dans cette série de tweets, Carcillo lance beaucoup de flèches négatives. Mais il envoie aussi des compliments à d’autres instructeurs qui l’ont aidé au courant de sa carrière.

En plein milieu de toute cette énergie positive (Rob Gibb, Greg Gilbert, John Stevens, Joel Quenneville), les noms de Michel Therrien et Todd Richards sont lancés avec une description qui n’est pas très flatteuse.

«Dans la AHL, j’ai eu Michel Therrien et Todd Richards qui jouaient des jeux psychologiques interminables.»

Le contexte nous rend ambiguë. Voulait-il vraiment attaquer Michel Therrien? Étalons une couche de perplexité dans ce dossier.

D’un autre côté, on se doit de noter que des médias semblent certains des intentions de Daniel Carcillo. Le Journal de Montréal a notamment traduit les propos de Carcillo en écrivant «chantage psychologique» et a titré que Therrien a été visé par l’ancien joueur de la LNH.

Même chose pour le 98,5 FM, qui a indiqué que l’ancien entraîneur du Canadien avait été accusé de harcèlement psychologique par la petite peste maintenant retraitée. On a même fait appel à Enrico Ciccone pour parler de ce dossier.

Voici ce que ce dernier avait à dire sur l’adjoint d’Alain Vigneault.

«Non, pas surpris. Pas du tout. Il y a des situations où les entraîneurs vont croire profondément que c’est la façon de faire pour sortir le meilleur du joueur. Dès la fin de ma carrière, j’ai dénoncé le fait que je n’aimais pas voir Michel Therrien envoyer un Gino Odjick sur la glace quand il restait une minute à jouer pour aller se battre, pour envoyer un message. Tu es l’entraîneur, c’est toi qui es l’adulte en charge et tu envoies un être humain se battre sur la glace.»

Il est donc embarqué dans la vague. Mais en même temps, y a-t-il vraiment du concret dans ses affirmations? Pour l’instant, on en doute. Rien de trop grave n’atteint l’entraîneur-chef québécois, qui demeure safe et visiblement sans raison de s’en faire.

Ce que Daniel Brière avait sorti dans sa biographie est toutefois pire que tout ça. Il y a un certain parralèle à faire.

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