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Max Pacioretty est presque aussi bon que John Tavares

Je ne peux pas croire qu’un spécialiste « hockey » peut affirmer une telle chose en se basant sur des statistiques seulement. Andrew Zadarnowski, de HabsEOTP and TSN690, a étalé certaines statistiques afin d’expliquer que sa comparaison est loin d’être de la folie. Personnellement, même avec les données à l’appui, je considère que ça sort du champ gauche cette comparaison entre deux joueurs TELLEMENT différents. L’un de mes collègues a glissé ce tweet à l’intérieur d’une rafale, mais je me devais d’y revenir.

Tavares n’est pas vraiment mieux que Max Pacioretty lors des six dernières années. Ouch. La seule chose de similaire : les deux n’ont pas réussi à rafler une Coupe Stanley. La comparaison s’arrête là pour moi. Par contre, Zadarnowski a déposé cette multitude de statistiques afin de justifier la (lourde) teneur de ses propos.

Tout d’abord, les deux joueurs ont joué pratiquement le même nombre de matchs lors des six dernières campagnes : 424 pour Pacioretty et 426 pour Tavares. Mais en termes de minutes, Tavares passe plus de temps sur la surface glacée : 8711 minutes contre 7917 minutes. Au niveau des buts marqués, c’est pas mal similaire. Le nouveau membre des Leafs en a enfilé 188, alors que le capitaine du CH y est allé pour 173. Les buts en avantage numérique et à force égal sont dispersés environ de la même façon.

Dans la colonne des mentions d’aide, Tavares a mangé Max Pacioretty avec un total de 231… contre 161 seulement. Au niveau de l’aspect physique, Pacioretty est plus engagé que Tavares… Pendant ces six dernières années, il a cumulé un différentiel de plus-43, il a distribué 517 mises en échec et il a bloqué 186 tirs. Pour Tavares, sa ligne est ainsi : moins-5, 227 mises en échec et 161 lancers bloqués.

Bref, plus engagé… NON. Tavares a la réputation de jouer avec trop de chien et devrait même être calmé par ses entraîneurs, selon Mike Bossy. De plus, Tavares a une aura, une prestance de capitaine que n’a pas Max Pacioretty. Tavares est dans la classe des Crosby et Toews, alors que Pacioretty se retrouve bien loin de là. Les statistiques, c’est bien cool, mais ça prend aussi le test de l’oeil, surtout dans ce cas-ci. Monsieur périphérie… ne l’oubliez pas.

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