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Matt Benning, une bonne cible pour le Canadien?

Normalement, la première réaction à la blessure de Shea Weber aurait été de trouver une solution afin de le remplacer. C’est ainsi que les divers observateurs ont réagi lors des dernières blessures de Carey Price…

La situation est différente cette fois-ci. Puisque plusieurs personnes ont déjà abdiqué et ne croient pas en un retour du CH en séries, on estime qu’il est plus sage d’offrir un rôle sur la première paire à Jeff Petry, qui cèderait sa place au sein du deuxième duo à Noah Juulsen.

Voir Juulsen et Mete exceller en disputant plusieurs minutes sur la patinoire serait fantastique. Pour une équipe en transition, accorder la chance à des jeunes de se développer dans un rôle qui leur convient est une opportunité en or…

Encore faut-il que ces jeunes soient aptes à recevoir cette charge de travail. Se débrouiller au sein d’un top 4 n’est certainement pas facile pour des jeunes de 20 et 21 ans.

C’est pourquoi l’embauche d’un défenseur capable de disputer de grosses minutes pourrait être bien sage. Un défenseur qui pourrait autant boucher un trou sur la première paire que passer quelques parties consécutives sur la galerie de presse sans broncher…

Aujourd’hui, Scott Matla a suggéré les points positifs et négatifs d’une transaction amenant Matt Benning à Montréal. Le droitier possède un arsenal de qualités extrêmement intéressantes qui apporteraient une dimension intéressante à la brigade défensive du Canadien.

Le problème, c’est que l’arrière de 24 ans couterait probablement un choix au repêchage ou un espoir, chose que le Canadien ne peut se permettre de céder dans sa position. On ne sait également pas comment réagirait Benning dans un plus gros rôle…

Marc Bergevin devrait plutôt se tourner vers le marché des agents libres pour ne pas avoir à débourser le moindre actif. Même s’il ne rajeunit pas, le vétéran Dan Hamhuis serait meilleur dans un rôle important que David Schlemko ou Jordie Benn.

Hamhuis ne rajeunit pas. Vraiment pas…

Il a tout de même passé plus de 20 minutes par rencontre sur la patinoire l’an dernier à Dallas. Il pourrait faire la même chose à Montréal au cas où Victor Mete ou Noah Juulsen ne ferait pas le boulot.

S’il n’y parvient pas, le Canadien n’aura qu’à faire comme avec Mark Streit l’an dernier, en mettant fin à son contrat.

Dan Hamhuis est le type d’arrière que les équipes ne sont peut-être pas prêtes à accueillir aujourd’hui, mais qui peut détenir une valeur à la date butoir, lorsque la limite de 23 joueurs par formation n’est plus en vigueur. Son embauche par le Canadien pourrait s’avérer une belle police d’assurance sans risque!

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