Parler en français faisait partie de la vie de Martin Saint-Louis sur une base quotidienne lorsqu’il était plus jeune. Toutefois, après avoir déménagé au Vermont à l’âge de 18 ans afin de poursuivre ses études à l’Université du Vermont, l’anglais a logiquement pris le dessus sur le français.
De plus, avec sa carrière dans la Ligue nationale de hockey, il ne parlait presque plus français. Lorsque Saint-Louis a pris sa retraite, il est retourné vivre dans le Vermont.
À 46 ans, Saint-Louis a donc passé plus de la moitié de sa vie aux États-Unis.
Cela explique donc pourquoi son français est un peu rouillé lorsqu’il s’adresse aux médias. Depuis qu’il est en poste, cela est déjà arrivé plusieurs fois que Saint-Louis cherche ses mots (que ce soit un ou plusieurs mots spécifiques) et qu’il demande donc de l’aide à Chantal Machabée, la vice-présidente des communications.
Martin Saint-Louis souhaite donc travailler très fort pour retrouver un meilleur français afin que parler français sur une base régulière redevienne normal et facile pour lui.
One of my two sidebar stories from 20-minute, one-on-one interview I had with #Habs head coach Martin St. Louis in his Bell Centre office on Thursday with him talking about adjusting to speaking French again on a daily basis with the media #HabsIO: https://t.co/hV6sEMGTW2
— Stu Cowan (@StuCowan1) February 26, 2022
Saint-Louis explique que c’est difficile de ne pas toujours trouver les bons mots, mais qu’il travaillera très fort pour parvenir à un bon niveau de français.
« C’est difficile. J’ai appris à exprimer mes idées à d’autres adultes, que ce soit avec un entraîneur, ou avec les médias dans un environnement anglophone. Ce avec quoi j’ai de la difficulté en français, c’est de m’assurer que je dis ce que je veux dire. En anglais, j’y parviens. » -Martin Saint-Louis
C’est donc pour cette raison que Saint-Louis demande parfois de l’aide à Chantal Machabée afin de s’assurer qu’il dit bien ce qu’il veut dire.
« En français, je veux m’assurer que je peux faire ça (dire exactement ce que je veux dire). C’est donc pour ça que je prend mon temps et que je demande pour les mots appropriés, car une fois que c’est sorti de ma bouche, c’est sorti de ma bouche. Je ne suis pas gêné par le fait que je cherche mes mots. Je vais devenir meilleur, mais c’est vraiment important pour moi de dire la bonne chose avec les bons mots tout le temps. C’est pour cela que je demande toujours à Chantal. Chantal est géniale. » – Martin Saint-Louis
Bref, il est beau de voir que le nouvel entraîneur-chef du Tricolore tient vraiment à pratiquer son français le plus possible.