Marc Bergevin devra sortir quelques dollars de sa poche pour prolonger Byron

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D’entrée de jeu, permettez-moi de remercier les Flames de Calgary pour le marqueur de 20 buts qu’ils nous ont offert gratuitement.

Deuxièmement, je tiens à dire que ce sujet avait planifié être fait avant son tour du chapeau d’hier.

Donc.

Si Paul Byron avait surpris tout le monde, l’an dernier, en inscrivant 22 buts, le petit attaquant est en voie de répéter ses exploits de manière encore plus éclatante. Si l’on projette son rythme de production sur 82 matchs, on parle d’une saison de 26 buts. Lorsqu’on pense qu’on s’attendait tous à ce que sa production baisse considérablement, dû à certaines statistiques comme le pourcentage de réussite sur les tirs (et la logique).

C’est donc dire que trois ans après avoir été réclamé au ballottage par le Canadien, il aura vraisemblablement atteint le plateau des 20 buts deux fois.

Byron est sans contredit l’un des meilleurs joueurs issus du ballottage, au cours des dernières années. Et aussi l’une des plus belles aubaines du circuit au moment où l’on se parle. Toutefois, ça pourrait changer.

Les deux dernières saisons de l’ailier gauche lui donneront de solides arguments lorsqu’il négociera son prochain contrat, dans un an et demi. 1.17 million de dollars par saison pour un marqueur de 20 buts, c’est quelque chose d’extrêmement rare. Parlez-en à Jonathan Marchessault, qui s’épanouit présentement à Vegas pour seulement 750 000$ annuels…

Disons que l’augmentation que demandera Byron a le potentiel d’être assez coûteuse.

À titre de comparatif, on pourrait pointer Jean-Gabriel Pageau. Le Québécois n’a jamais atteint le plateau des 20 buts (presque), alors que Byron est en voie de le faire une deuxième fois en autant de saisons.

Si Byron demande 3 millions et plus pour quelques années… que faites-vous?

Parce que ça pourrait réellement arriver.

S’il signe un pacte avec le Tricolore, espérons qu’il apprenne à lancer les rondelles dans les estrades!