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Marc-André Fleury ne devrait pas être échangé

Les rumeurs entourant Marc-André Fleury sont très présentes depuis quelques mois. En effet, avec l’émergence de Robin Lehner à Vegas et l’annonce de sa prolongation de contrat (qui aurait été négociée avant le début des séries)Flower semble être en trop chez les Golden Knights, surtout avec son lourd cap hit de sept millions de dollars annuellement.

Bref, alors que Vegas a de la difficulté à demeurer sous le cap salarial, ils avaient tout intérêt à échanger le Québécois.

Sauf que la plupart des autres équipes ont les mêmes problèmes, et qu’en plus, Fleury possède une clause de non-échange qui stipule qu’il peut nommer dix équipes auxquelles il ne veut pas être transigé.

C’est donc tout un casse-tête pour George McPhee (président des opérations hockey) et Kelly McCrimmon (directeur général), et il semblerait qu’ils ont abandonné le projet pour tenter de bouger d’autres joueurs, comme Nate Schmidt et Alec Martinez.

Marc-André Fleury est l’un des grands de sa génération, mais son salaire est très élevé, ce qui repousse évidemment les équipes. Toutefois, un autre facteur vient changer la donne.

Braden Holtby, Jacob Markstrom, Anton Khudobin, Thomas Greiss et Cam Talbot, parmi d’autres, font partie des gardiens qui seront libres comme l’air dès demain. Je ne dis pas que Fleury est un gardien moins talentueux que tous ceux-là, pas du tout. Mais avec autant de portiers disponibles, dont la plupart accepteront probablement un salaire plus faible que ce que Flower touchera pour les deux prochaines saisons, les équipes ont peut-être avantage à miser sur une de ces options plutôt que de prendre le contrat de Fleury sur leur masse salariale.

Oui, les Oilers, les Flames et possiblement l’Avalanche voudront ajouter un gardien. Oui, Fleury serait une bonne option. Or, le salaire les rebute et les amènera à se tourner vers des gardiens comme Holtby ou Markstrom, qui ont fait leurs preuves.

Si Fleury bouge, toutefois, attendez-vous à voir les Golden Knights essayer d’attirer Greiss pour le réunir avec Lehner.

Le Québécois ne risque donc pas de bouger, à moins d’une surprise.

Quoique ce ne serait pas la première surprise lors d’une journée d’ouverture du marché des agents libres..

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