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Le Canadien a-t-il signé une idéologie de Josh Anderson?

Lorsqu’il est en santé, Josh Anderson peut être un marqueur de 25 buts qui peut atteindre le plateau des 50 points.

Avez-vous remarqué le mot clé? Josh Anderson peut devenir ce joueur. Il ne l’a pas encore fait, et il a même pris un pas en arrière en 2019-2020  alors qu’une blessure à l’épaule l’a limité à quatre points en 27 matchs.

Pourtant, le Canadien lui a octroyé aujourd’hui un contrat de sept ans qui lui fera gagner 5,5 millions de dollars par saison jusqu’en 2027. On comprend évidemment que l’attaquant voulait une entente à long terme, mais n’est-ce pas beaucoup pour un joueur qui n’a connu qu’une seule saison de ce calibre en zone offensive?

Avant sa meilleure saison en carrière, durant laquelle il a inscrit 27 buts et amassé 20 passes (0,57 pts/match), il avait connu des saisons de 0,37 et 0,47 points par rencontre. Avant d’offrir un tel contrat à un joueur, on attend normalement qu’il ait prouvé pouvoir connaître une telle saison plus d’une fois.

Ainsi, quelques questions se posent :

Le Canadien est-il tombé en amour avec une idéologie de Josh Anderson?

Le Canadien a-t-il offert un contrat de sept ans à cette idéologie?

J’ai adoré le tweet de Derek Neumeier, un recruteur pour FCHockey : « Je pense qu’il y a une grande différence entre Josh Anderson le joueur et Josh Anderson l’idée. »

Bien sûr, on connaît l’apport physique du joueur. S’il ne produit pas, il sera toujours un bon ailier droit qui peut brasser, distribuer de gros coups d’épaule et créer de l’espace pour ses coéquipiers.

Néanmoins, on n’offre pas 5,5 millions de dollars pendant sept ans à un joueur comme ça. Il est donc absolument nécessaire, pour que son contrat ne devienne pas un fardeau, qu’il soit en mesure d’atteindre le plateau des 50 points. On parle de saisons de plus de 20-25 buts… à chaque année.

Est-ce légitime d’avoir de telles attentes?

Est-ce légitime de lui offrir un contrat aussi long?

On connaît les circonstances. On ne veut pas qu’il atteigne l’autonomie dans deux ou trois ans, et il voulait absolument un contrat à long terme. Or, c’est le Canadien qui décide dans quoi s’embarquer. Et en date d’aujourd’hui, cette entente fait peur.

Cependant, il aura 34 ans lorsque l’entente expirera. On souhaite au Canadien que Josh Anderson soit en mesure de respecter les attentes que l’équipe a à son égard. Puisque si ce n’est pas le cas, il pourrait rapidement étiqueté comme surpayé… 

Ce contrat peut être superbe – mais aussi devenir une catastrophe assez rapidement.

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