Je vais toujours me rappeler de la soirée du 23 juillet 2021.
C’était un vendredi, je travaillais dans un club de golf très tôt le lendemain matin et la première ronde du repêchage était à la télévision. J’ai tout fait pour ne pas m’endormir avant la sélection du Canadien, qui repêchait au 31e rang cette année-là suite au parcours de l’équipe jusqu’en finale de la Coupe Stanley…
Et je me suis dit que j’allais me reposer les yeux un peu vers la 20e sélection pour ne pas manquer le choix du Canadien. Résultat? Vous l’aurez deviné : je me suis endormi et j’ai manqué le spectacle.
Je me suis réveillé dans la nuit, j’ai regardé mon téléphone… Et j’ai vu que le Canadien avait choisi Logan Mailloux avec son choix de première ronde. À ce moment-là, je savais très bien que le Tricolore allait faire parler de lui pour les raisons que l’on connaît aujourd’hui.
Mais, si on regarde la situation, pratiquement deux ans plus tard en date d’aujourd’hui… Les choses ont changé. Les choses ont changé dans le sens où, Mailloux a pris beaucoup de maturité depuis.
Il a fait les démarches nécessaires afin de s’améliorer en tant qu’être humain et c’est tout à son honneur. Il a fait ce qu’il avait à faire et aujourd’hui, Mailloux se voit même comme un leader dans l’équipe des Knights et dans la communauté à London.
Encore là, bravo à lui.
Au-delà de tout ça, c’est surtout son jeu sur la patinoire qui impressionne dernièrement. Il semble avoir pris du gallon au niveau de sa game et cela a été noté par à peu près tout le monde.
Et, ce qui est plaisant à entendre, c’est que la maturité qu’il a acquise hors glace s’est transformée sur la patinoire. C’est ce que je me dis quand j’entends Dylan Hunter (en entrevue avec Radio-Canada) dire des choses du genre, lui qui est entraîneur des défenseurs des Knights :
On lui a demandé de jouer plus défensif et il est d’accord avec ça. Ça démontre qu’il a pris de la maturité. – Dylan Hunter
Je prends une seconde pour vous inviter à lire l’article qui suit, un texte rédigé par Alexandre Gascon :
La quête de maturité de Logan Mailloux https://t.co/hoHdlgNbsy
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) May 23, 2023
Il a le patin, il a le gabarit, il a le sens du jeu et il a un bon tir. Ce sera à lui de trouver une façon quelconque de démontrer ses qualités lorsqu’il fera le saut au prochain niveau.
Ceci dit, comme n’importe quel espoir de la LNH, il y a des aspects de son jeu à améliorer.
Dans le même texte qu’on retrouve ci-haut, on lit qu’un recruteur avoue que Mailloux essaie de trop en faire des fois. Le fait qu’il « garde la rondelle et qu’il essaie de déjouer tout le monde » semble poser problème aux yeux du recruteur en question. C’est compréhensible.
De l’autre côté, on parle de maturité depuis le tout début de l’article… Et ces choses-là vont venir avec le temps.
Évidemment, le niveau de la OHL est différent que celui dans la LNH et dans la AHL : Mailloux devra apprendre à faire confiance davantage à ses coéquipiers parce qu’il ne sera pas toujours le meilleur joueur sur la patinoire. Mais, au risque de me répéter… Ça vient avec le temps et la maturité.
Non, Logan Mailloux n’est pas parfait et oui, c’est vrai qu’il a commis une erreur dans le passé.
Mais les signes qu’il démontre actuellement permettent de croire qu’il est loin d’être le même p’tit cul qu’il y a deux ans, soit lorsque le Canadien l’a sélectionné en première ronde du repêchage 2021.