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Les demandes salariales d’Erik Karlsson pourraient le pousser à l’extérieur d’Ottawa

Ça brasse à Ottawa!

L’arrivée de Matt Duchene n’amène décidément pas l’effet escompté dans la capitale nationale, au point où les Sénateurs ont aligné une sixième défaite consécutive.

Une saison de hockey dans la LNH est ponctuée de hauts et de bas : il est normal de connaitre certaines difficultés à un certain point! Après tout, c’est dans l’adversité que l’on reconnait les véritables leaders!

Dans ces creux de vagues, les capitaines se doivent de soutenir leurs troupes puis mettre l’équipe avant leurs succès personnels. Pourtant un meneur d’élite pour les Sénateurs, Erik Karlsson s’est aventuré dans des sentiers dangereux.

Il faut admettre que ce sont d’abord les journalistes qui ont placé le Suédois dans l’eau chaude, abordant les déclarations fracassantes de Drew Doughty selon lesquelles les deux défenseurs se conseilleraient lorsque serait venu le temps de signer un nouveau pacte.

D’emblée, Karlsson a avoué ne pas trop s’être posé de question à ce sujet. Une chose semble toutefois claire à ses yeux : pas question d’accepter une réduction de salaire enfin de demeurer un membre des Sénateurs d’Ottawa.

Citant que le hockey est un business, le Capitaine a donc clamé qu’il rejoindra l’équipe qui lui offrira un salaire correspondant à sa juste valeur. Tout cela semble du gros bon sang, pas vrai?

Sauf que toute vérité n’est pas bonne à dire! Avez-vous entendu Carey Price dire une chose pareille avec la prolongation de son contrat cet été? Poliment, Karlsson aurait pu mentionner que son contrat n’était pas sa priorité considérant les déboires de l’équipe. Point à la ligne.

Une telle sortie se voulait-elle une flèche en direction de Eugene Melnyk, propriétaire de l’équipe? Celui-ci est reconnu pour être plus avare que Séraphin, imposant un budget en deçà du plafond salarial à son directeur général, Pierre Dorion.

Cette fois, Melnyk n’aura pas le choix : il devra vider son portefeuille. La vente de billets à Ottawa est directement proportionnelle au spectacle offert sur la patinoire ainsi qu’aux succès de l’équipe. L’engouement pour les Sens chuterait dramatiquement advenant le départ du meilleur défenseur du circuit…

D’autant plus que selon divers observateurs, Karlsson n’aura aucune misère à dénicher un pacte plus lucratif que celui obtenu cet été par Connor McDavid

Melnyk aura donc le choix : plier aux demandes de sa vedette, risquer de perdre ses partisans en la laissant filer… ou refiler le dossier à Guy Laliberté et son groupe!

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