Le mauvais début de saison du Canadien est blâmé en très grande partie sur les épaules de Marc Bergevin, alors qu’on lui reproche plusieurs choses : d’être en amour aveugle avec sa brigade défensive, de trop croire en une équipe qui ne livre pas la marchandise, de ne pas avoir fait les mouvements nécessaires pour améliorer son équipe ainsi que le fait qu’il n’a toujours pas adressé publiquement les problèmes de son équipe.
Avec ça viennent naturellement de nombreuses rumeurs de congédiement, de démission et de potentiels remplaçants.
Parmi les noms qu’on a considéré aptes à prendre le rôle de directeur général de l’équipe, Patrick Roy en est un très populaire qui est revenu à maintes reprises dans les conversations.
Patrick Roy à la rescousse du CH? → https://t.co/nt7dupGDRo pic.twitter.com/jLdDVVXycl
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) October 19, 2017
En quelque sorte, c’est logique. Son nom a été lié à plusieurs reprises au Tricolore, avec raisons, au courant des dernières années. L’ancien gardien iconique du CH avait même obtenu une entrevue avec Marc Bergevin, lorsque ce dernier était à la recherche d’un entraîneur-chef.
Mais attention : selon Bertrand Raymond, il ne faut absolument pas croire à ces rumeurs. Selon lui, le Canadien a littéralement peur du #33, le comparant notamment à une bombe à retardement.
Toujours selon lui, Bergevin aurait rencontré Roy pour la forme, il y a quelques années. Il n’avait aucun intérêt envers lui, alors que ses intentions étaient plutôt d’éviter de se faire reprocher de ne pas s’être intéressé à ce dernier.
L’organisation a vraisemblablement peur de la personnalité de l’ancien entraîneur-chef de l’Avalanche. Selon Raymond, le but aura aussi été d’éviter de placer une tête forte aux côtés de Bergevin, puisqu’il était clair que dès les premiers accrochages ou périodes difficiles, les partisans allaient réclamer la promotion de Patrick Roy.
Est-ce qu’Alexander Radulov aurait quitté Montréal?
Le journaliste de 73 ans mentionne qu’il serait très, très surpris que le Tricolore fasse l’embauche de l’ancien #33.
Il rajoute aussi qu’un aspect qui freinera un grand ménage, cet été, est l’argent que Geoff Molson a offert à Marc Bergevin, Claude Julien et Michel Therrien. S’il venait à tous les congédier… On s’entend que la facture serait assez salée pour trois hommes payés à s’asseoir dans leur salon?