Hier, Marc Bergevin a réglé en quelques heures ses deux dossiers importants à l’interne : s’assurer des services de Joel Armia et Artturi Lehkonen, qui ne sont pas des piliers, mais tout de même très utiles à la cause du Canadien.
Au moment de rédiger ce texte, le DG du Tricolore a 7 millions $ libres sur sa masse salariale et on a une bonne idée de l’alignement qui devrait fouler la glace lors de l’ouverture de la saison, en octobre… à moins d’une transaction!
Encore beaucoup d'argent qui ne sera pas dépensé cette année! → https://t.co/hYIa19mCuI
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) July 12, 2019
Pour le moment, le DG du CH n’a pas mis la main sur le gros buteur tant espéré pour réveiller l’avantage numérique, ni sur un défenseur gaucher clairement identifié pour le top 4 défensif (à moins que Chiarot prouve le contraire, mais c’est loin d’être acquis).
Pour revenir à la transaction, dans le cadre de l’émission Les Partants, Michel Bergeron a milité pour que Bergevin utilise les espoirs acquis dans les derniers repêchages pour mettre la main sur un gros nom via une transaction… idéalement un Québécois comme Jonathan Huberdeau ou Anthony Mantha.
Michel Bergeron : «Pourquoi ne pas aller chercher un Québécois?»https://t.co/jM7NlMmZz2 pic.twitter.com/gzTWIT3MAL
— TVA Sports (@TVASports) July 11, 2019
Je doute fort que les Panthers, qui sont all-in, veuillent se départir d’Huberdeau. Quant à Mantha, jusqu’à preuve du contraire, on peut parier que Steve Yzerman compte sur lui pour reconstruire les Red Wings. Mais bon…
Il est vrai que pour obtenir de la qualité, le DG du Tricolore doit donner quelque chose de tangible en retour. Et il est capable de le faire, comme il l’a prouvé avec les transactions pour mettre la main sur Max Domi, Tomas Tatar ou, plus particulièrement Jonathan Drouin, pour qui il a cédé Mikhail Sergachev.
Ce qui m’agace dans le discours de Bergeron, c’est la nécessité absolue d’aller chercher un joueur du Québec, même si je comprends le désir de plusieurs d’avoir plusieurs hockeyeurs d’ici dans l’uniforme Bleu-Blanc-Rouge. C’est une source de fierté et je respecte ça.
Pour ma part, je rejoins Michel Bergeron lorsqu’il dit que les fans ont soif de victoires et que l’on ne pourra pas leur demander éternellement de faire preuve de patience.
Mais si le joueur obtenu dans une transaction avec les espoirs mène à la fameuse victoire, on s’en fout d’où il vient, non?