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Le sport se consomme autant qu’avant, mais différemment

Pour les propriétaires de concessions sportives, le nerf de la guerre, ce sont les revenus. Si ton club n’en génère pas suffisamment, ça complique plusieurs aspects de l’entreprise.

Avec les assistances qui ne sont pas stables pour les matchs des Alouettes et de l’Impact, ou le Canadien qui a payé de la publicité dans les journaux pour vendre des billets, Philippe Cantin a ouvert une discussion fort intéressante sur le sujet avec Ray Lalonde, dans le cadre de l’émission Les amateurs de sports.

Pour l’expert en marketing, attirer le public est un défi qui est désormais généralisé, peu importe le sport. Pourtant, pour les équipes, la vente de billets est une source de revenus importante et fiable, mais l’arrivée de la technologie qui facilite la consommation sur demande change la donne.

C’est au point où de plus en plus, les entreprises préfèrent délaisser les billets de saison ou les loges corporatives pour concentrer leur investissement autrement, car la gestion devient très lourde. C’est plus simple et efficace d’acheter des billets pour quelques matchs et événements ciblés, quitte à payer plus cher pour chaque place, car tu maximises l’argent dépensé.

Ray Lalonde y va même d’une affirmation très logique, en lien avec ces faits : il ne croit plus aux énergies consacrées par les équipes pour mousser la vente de billets de saison, d’autant plus que maintenant, des plates-formes secondaires en ligne comme StubHub sont présentes pour écouler plusieurs billets.

Créer de la rareté et une expérience pour le client, ce sera de plus en plus la norme pour générer des revenus et fidéliser les partisans.

D’ailleurs, en ce sens, Ray Lalonde croit qu’une tendance va se dessiner dans le monde du sport, avec la construction de  stades et édifices avec moins de sièges, comme le Camden Yards à Baltimore, pour justement miser davantage sur une expérience accrue pour le client et hausser un peu le prix des billets vu leur rareté.

Une formule qui sert très bien les Jets de Winnipeg et qui, éventuellement, pourrait être reproduite à Québec avec un retour de la LNH.

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