C’est un classique chaque année : aussitôt que la saison du Canadien prend fin, les yeux se rivent sur le repêchage. Vous n’êtes pas sans savoir que le Tricolore sélectionnera au 16e échelon cette année et nombreux sont les questionnements à savoir qui sera le joueur choisi. En fait, on ne peut même pas affirmer avec certitude à quelle position Marc Bergevin et Trevor Timmins concentreront leurs efforts.
Si on évalue la charte de profondeur et la situation contractuelle de certains joueurs, on peut croire que la sélection du Canadien le 6 octobre prochain sera un indicateur des intentions de l’équipe à long terme. Par exemple, le Canadien bénéficie présentement d’une belle profondeur au centre, mais des rumeurs entourant les départs de Max Domi et Phillip Danault ne cessent de refaire surface. Domi sera agent libre avec restrictions durant la saison morte, mais Danault pourrait quitter l’équipe à la fin de son contrat à l’été 2021.
Domi pourrait même demeurer à Montréal, selon Elliotte Friedman → https://t.co/GKkm1gnMl9
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) September 10, 2020
Si Montréal opte pour un centre lors de la séance de sélection, est-ce qu’on devra faire un lien direct avec ces possibles départ? Je pose la question.
La situation à la droite de la brigade défensive du CH est également intéressante. Shea Weber se fait vieillissant et Jeff Petry sera libre comme l’air dans moins d’un an. Bergevin n’a aucun autre défenseur droitier qui a prouvé qu’il avait sa place dans la LNH dans son alignement. Aucun. Noah Juulsen pourrait éventuellement y arriver, mais il devra d’abord prouver sa valeur à Laval dans la Ligue américaine. Ça, c’est s’il n’est pas réclamé au ballottage et qu’il passe enfin par-dessus ses problèmes de commotion cérébrale.
Est-ce que l’avenir à long terme de Petry pourrait être influencé par la sélection d’un défenseur droitier? Pas nécessairement, parce que le jeune ne viendrait pas aider l’équipe dès l’an prochain, mais la question mérite encore une fois d’être posée.