La défensive du Canadien n’a absolument rien d’étanche, surtout avec l’absence de Shea Weber, qui reviendra uniquement lors du mois de décembre. Pendant son absence, le visage de la brigade défensive sera pas mal pâle, avec Jeff Petry comme numéro un de cette unité. Puis sur le flanc gauche, la situation, qui traîne depuis le départ de Markov n’a toujours pas été réglée. Enfin bref, les spécialistes et les amateurs sont très inquiets, ce qui ne semble pas le cas pour l’exécutif du Canadien… À moins que Marc Bergevin observe, avec une paire de jumelles, ce qui se passe avec Josh Morrissey et son futur contrat.
What would it take for the #Habs to pry Josh Morrissey out of Winnipeg? https://t.co/IASQcpPifz
— Eyes on the Prize (@HabsEOTP) August 26, 2018
Le site EOPT souligne ce fait dans un récent article et ça a beaucoup de sens. Le jeune brigadier est pris dans un bourbier similaire à celui dans lequel était poigné Jacob Trouba il n’y a pas trop longtemps. Morrissey a 23 ans, il est actuellement sans contrat et agent libre avec restriction, ce que soulèvent certaines spéculations puisque le Canadien doit ajouter du panache à son core défensif. Morrissey au sein du corridor gauche, ça réglerait également un autre problème.
Est-ce le moment de sortir une offre hostile et de choquer Kevin Cheveldayoff, un directeur général qui prône le silence, tout comme Marc Bergevin? Par contre, acquérir les droits ou étaler un contrat à Morrissey, ça coûtera cher… L’an dernier, il jouait à la gauche de Jacob Trouba et les deux hommes formaient tout un duo. Morrissey a conclu la campagne avec 26 points, dont sept buts, en 81 rencontres. Il était l’un des acteurs principaux du côté de Winnipeg, donc imaginez ce qu’il serait dans une équipe comme le Canadien, qui n’a pas l’étoffe des Jets.
Les recherches pour le partenaire idéal à offrir à Shea Weber se poursuivent et Josh Morrissey remplirait à merveille ce trou. Morrissey excelle défensivement en plus de s’assurer de bien relancer l’attaque. Il peut également participer offensivement sans trop de problèmes. En moyenne, il passait un peu plus de 20 minutes par joute sur la patinoire, tout en jouant 2 minutes 25 en désavantage numérique. À Montréal, il aurait certes un rôle primaire. Et n’oublions jamais que Marc Bergevin possède beaucoup de cash disponible pour octroyer un contrat, de transition ou non, à Josh Morrissey.
Au final, Morrissey, c’est ben mieux que Karl Alzner, Jordie Benn ou Victor Mete.