Oui, le retour de Shea Weber a fait BEAUCOUP de bien au Tricolore. Il stabilise beaucoup de choses et par sa seule présence, il inspire toute l’équipe.
Le collègue Jeff Drouin a d’ailleurs abordé le sujet (avec justesse) ce matin.
Il y a un aspect du jeu dans lequel le retour du capitaine n’a toujours pas généré de résultats concrets, c’est en avantage numérique.
Oui, la présence du #6 rend le PP du CH plus dangereux, mais toujours est-il que depuis son retour, le Tricolore a un seul but en 14 occasions avec un joueur en plus. C’est trop peu.
Hier, les combinaisons préparées par Claude Julien et ses adjoints ressemblaient à ça :
(Source : Daily Faceoff)
Quand on dit que l’avantage numérique doit produire davantage, c’est une évidence. C’est le type de production qui fait une différence entre la victoire et la défaite.
C’est pourquoi je rejoins Pierre Durocher (et plusieurs autres) : Paul Byron doit avoir du temps de jeu lorsque l’adversaire est au cachot.
Il ne reste plus qu’à régler les problèmes de l’attaque à cinq. Bien d’accord avec ceux qui avancent que Paul Byron devrait avoir la chance de jouer durant les attaques massives.
— Pierre Durocher (@PDurocherJDM) December 7, 2018
Rien contre Kenny Agostino, je l’aime bien, c’est un guerrier qui se présente tous les soirs. Mais entre lui et Byron, une fusée qui a de bonnes mains, il me semble que le choix n’est pas difficile.
Ses détracteurs diront que l’an dernier, il a obtenu seulement six de ses 35 points en avantage numérique, même s’il jouait une minute par match, en moyenne, dans cette situation de jeu. Mais avec une équipe qui a plus de succès que l’an dernier et un groupe d’attaquants supérieur, qui sait s’il ne va pas augmenter sa production?
Dans la situation actuelle, le #41 ne va certainement pas nuire.