L’AJLHN et la ligue n’ont pas discuté précisément d’un scénario à huis clos

Le plan de jouer à huis clos prend de plus en plus d’importance au sein de la LNH. On se souviendra notamment que l’idée de jouer au New Hampshire (à Manchester) est de plus en plus sérieuse du côté de la LNH.

Mais encore une fois, je me répète, mais la LNH a du retard sur les autres ligues, dont les plans sont plus avancés. La preuve? L’Association des joueurs de la LNH, menée par Donald Fehr, n’a pas vraiment discuté précisément d’un plan pour aller jouer à huis clos.

Ils ont discuté, il faut le dire. Ceci dit, ce n’est pas rien de précis qui en est ressorti.

On regarde les possibilités, mais nous n’avons pas parlé précisément. – Fehr

Est-ce que cela veut dire qu’ils ne considèrent pas ce plan-là sérieusement? Non, mais bien qu’ils ne sont pas rendus là dans le processus.

We'll have much more from our conversation with Don Fehr in Monday's "NHL's coronavirus pause" news roundup, which I highly recommend checking out every week as a way to catchup on all the latest info. This was last week's: https://t.co/6wqRx5WH9E

— Greg Wyshynski (@wyshynski) April 18, 2020

Pourquoi? Sans doute parce qu’il y a encore plusieurs obstacles à franchir avant de crier victoire.

À mes yeux, le plus important concerne la sécurité, mais le New Hampshire semble relativement sécuritaire. Ceci dit, la question du déplacement est importante puisque la frontière entre le Canada et les États-Unis n’est pas exactement accessible.

Il est vraiment difficile de bouger tant que les frontières sont fermées. – Fehr

Sans compter les joueurs qui sont en Europe…

The most important questions about the possibility of a 2020 NHL playoffs? Elliotte Friedman nails them https://t.co/zmy5dcv3lV

— David Staples (@dstaples) April 18, 2020

Cela revient au point suivant : la rencontre à avoir entre Gary Bettman et Justin Trudeau. On sait que la grand manitou du hockey a jasé avec Donald Trump, mais ce que Justin Trudeau pense de tout ça est aussi important dans l’équation.

Sans son accord pour ouvrir la frontière (ou pour exempter les hockeyeurs), rien ne pourra se passer. C’est un peu ce qui explique pourquoi l’AJLNH et Gary Bettman n’ont pas discuté encore.