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Kotkaniemi devra porter des oeillères dans le marché montréalais

Le marché montréalais est très, très intense. C’est la triste réalité, pour les joueurs qui y évoluent.

Peu, sinon aucune équipe sportive professionnelle n’est couverte avec autant d’attention que le Canadien de Montréal.

Jesperi Kotkaniemi vient d’avoir 18 ans et la profession qui accompagne son statut est tout simplement exagérée. Comme mon collègue Éric Martel l’a mentionné le week-end dernier, on ne réalise pas toujours qu’il y a un adolescent derrière ce joueur surdoué.

Mathias Brunet croit que Kotkaniemi devra réellement se boucher les yeux et les oreilles afin d’éviter toute attention négative, du moins pour commencer sa carrière. Et ce même si on parle d’un jeune homme très discipliné et intelligent.

« Kotkaniemi semble un garçon sûr en ses moyens et intelligent. Terre à terre. Un bel amalgame d’humilité et de confiance. »

Le jeune finlandais a certainement le caractère nécessaire à une bonne gestion des médias, mais il devra être conseillé par un homme comme Carey Price, qui a été l’un des meilleurs pour ce qui est de gérer la pression médiatique.

Parions qu’il s’inspirera aussi de l’une de ses idoles, Saku Koivu, avec qui il a joué au cours d’un match de charité, le mois dernier. Brunet ne peut toutefois pas établir de réel comparatif entre l’ancien du Canadien et le jeune espoir de 18 ans…

À son arrivée à Montréal, le Tricolore avait déjà la main sur deux excellents centres et Koivu avait été repêché au 21e rang. La pression n’était pas la même que celle qui atteindra Kotkaniemi, qui est vu comme le sauveur du groupe d’attaquants du Canadien, la solution à tous les problèmes de l’équipe au centre.

Bref. Il est clair qu’il devra porter des oeillères, dès l’ouverture du camp d’entraînement. C’est primordial pour son développement mental.

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