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Justin Faulk n’avait vraiment pas envie de venir au Canada avec les Blues (pour 2 matchs)

Attirer des joueurs autonomes au Canada a toujours été compliqué pour les équipes de sport canadiennes. Surtout au Québec, à Winnipeg et à Edmonton…

Plusieurs facteurs jouent contre le Canadien : impôts, langue, climat, pression des partisans, présence médiatique, etc.

Depuis la pandémie, un autre facteur décourage les hockeyeurs de signer avec une équipe comme le Canadien : les restrictions en lien avec la COVID-19.

Plus de joueurs que jamais demandent à leur agent de ne pas considérer les offres des équipes situées au nord de la frontière depuis deux ans. Ce n’est pas un hasard si le CH a signé trois Québécois – dont deux sur le bord de la retraite LNH – l’été dernier…

Nombreuses sont les familles américaines à préférer la vie au sud de la frontière. C’était déjà comme ça avant… mais Julie Petry, Angela Price et Liz-Ann Ouellet ont récemment toutes affirmé qu’il était plus difficile de vivre au Québec qu’aux États-Unis actuellement.

Vous pensez que je raconte n’importe quoi? Allez écouter cet extrait d’un récent point de presse de Justin Faulk. Il date du 20 janvier dernier, soit quelques heures avant de voir son équipe quitter les États-Unis pour se rendre au Canada.

On y entend un Américain, sourire aux lèvres, ZÉRO EXCITÉ à l’idée de devoir se rendre au Canada pour y jouer au hockey. Il a comme mission d’aller y disputer deux matchs en 24 heures, puis de rentrer rapidement aux États-Unis. Il espère que son voyage au Canada ne sera pas trop long…

Les Blues ont vaincu les Canucks par la marque de 3 à 1 hier soir à Vancouver. Ils affronteront les Flames ce soir avant de s’envoler vers St-Louis. Faulk sera content…

Leur prochain voyage au Canada aura lieu dans la semaine de la St-Valentin. J’espère que certains collègues journalistes oseront questionner le défenseur du Minnesota sur son « amour » du Canada…

Avec tous ces incitatifs à éviter le Canada présentement, je vous invite à ne pas avoir trop d’attentes envers l’ouverture du marché des joueurs autonomes l’été prochain…

Et à prier pour que Kent Hughes et Jeff Gorton optent pour une reconstruction complète. Peut-être que dans trois ou quatre ans, quand l’équipe sera à nouveau intéressante, la vie au Québec sera redevenue plus agréable…

Les Européens aimaient Montréal avant en raison de sa vie (et de sa ville) au style européen. Est-ce que ça reviendra, ça?

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